vendredi 30 octobre 2009

Douce routine.

Une sonnerie stridente, désagréable, comme un rappel à l'ordre. J'étends péniblement ma main vers la table de nuit, tâtonne dans le noir et enfin, appuie sur l'infernale machine pour interrompre cette sirène mortelle. Par on ne sait quelle magie, l’ampoule du plafond prends vie. Mais j’enfouis ma tête dans mon oreiller, pas encore prête à affronter la journée qui s’annonce. La tête encore pleine d'images floues, issues de rêves incertains, je me résigne, me redresse, et me dirige vers la salle de bains, en trottinant à cause du contact de mes pieds sur le carrelage gelé. Une heure plus tard, je suis fin prête, les pensés enfin tournés vers la journée qui m'attend. Monter dans le bus, dire bonjour, prendre une place, au pif.
Le bus...c'est sans doute la partie la plus intéressante de ma journée. Mes pensées m'échappent, vagabondent, défilent avec la même vitesse que le paysages sous mes yeux absents. C'est une demi-heure sans rien dire, juste rêvasser, penser au passé, au futur, à tout et à rien. Chaque matin, on croise les même petites choses étranges : le vieux monsieur qui fait son jogging entre Lamorlaye et Chantilly. Il ne court pas, il trottine doucement avec détermination. Et puis il y a le petit, d’à peine quatre ans je dirais, dont le cartable trop grand pour lui tape contre ses jambes à chaque pas.
Le lycée, enfin. Ses tourniquets bleus électrique, la fumée des cigarettes devant le portail. Une nuée de talons, converses, eastpack, longchamps, keffieh et écouteurs suspendus autour du cou, collés à l'oreille. Il est temps de me recentrer sur mes obligations. Je passe la journée concentrée. Les cours, les potes, les nouveaux potes, les profs, la bouffe particulière du réfectoire, les pages de mon agenda qui se noircissent, les rayons du soleil à travers les fenêtres des salles. Et l’attente perpétuelle du weekend end.

(Mamie Pissenlit elle-même ne sait pas où elle voulait en venir.)

jeudi 29 octobre 2009

Le lion de Belfort


Le Lion de Belfort est une sculpture de Frédéric Auguste Bartholdi, située à Belfort, dans l’Est de la France. Longue de 22 m et haute de 11 m, elle est constituée de blocs de grès rouge des Vosges. Le Lion de Belfort incarne la force et la résistance dont ont fait preuve la ville et son gouverneur Denfert-Rochereau lors du siège qui dura 103 jours. Construit par Bartholdi après le siège de 1870-1871 contre les Prussiens, le Lion de Belfort est le témoignage de reconnaissance envers ceux qui ont combattu pour que Belfort demeure français. C’est l’emblème de la ville de Belfort. Concernant l’emplacement de la sculpture, Bartholdi écrit le 12 août 1872 : « Il est à désirer que cette œuvre soit bien personnelle à la ville et non pas un de ces monuments qui puisse se placer n’importe où, accompagné d’allégories complexes, péniblement cherchées, applicables un peu partout. Cela détermine mon choix en faveur de la roche si grandiose qui domine Belfort et qui lui donne son caractère tout à fait exceptionnel. Placé là, le monument s’identifiera à l’aspect de la forteresse. Il sera une sorte de Palladium, visible de partout, de la ville, des alentours, même du passant voyageur. Ce site est unique, il faut en tirer parti. » Quant à ce que symbolise le lion il écrit : « J’ai pensé que le sentiment exprimé dans l’œuvre devait surtout glorifier l’énergie de la défense. Ce n’est ni une victoire, ni une défaite qu’elle doit rappeler ; c’est une lutte glorieuse dont il faut transmettre la tradition pour la perpétuer et dont le souvenir doit couronner la ville de Belfort. ». Il faudra néanmoins quatre ans de palabres et de discussions pour qu’enfin soit posés les échafaudages pour la construction du lion, en mai 1876. La construction prendra quatre ans, de mai 1876 à janvier 1880. L'année prochaine le lion de Belfort fêtera ses 130 ans.

mardi 27 octobre 2009

« J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres. » Paul Eluard


*
J
e rêvais que cette passion dure, vive dans chacun de ses souffles et ne ternisse jamais. J'étais en un moment devenu accroc à cette impatience et ces tressaillements qui ponctuaient cette peur d'être éconduit et cette envie d'aller plus loin. Je redoutais sa réaction, ses retards et ses réponses. Je redoutais le moment où sa lassitude apparaîtrait et forcerait nos chemins à se dénouer. Je voulais désespérément croire que son coeur pouvait battre pour moi jusqu'à son dernier soupir, je croyais naïvement que notre amour pouvait tout vaincre, même l’avenir.

lundi 26 octobre 2009

dimanche 25 octobre 2009

Vertiges.

Notre Amour expérimental s’enduit d’insoutenables ratures, quand, par d’ardentes étoiles colorées au pinceau de ta tendre voix, il nous approprie le mythe charnel du plaisir amoureux. L’essence sensuelle vacille sous ta courbe douteuse bien qu’infiniment magnifique. Quand à la mienne, frêle fibre non moins épanouie, elle s’efflore, s’effleure à une irréversible pupille à peine trempée de joie, à un iris légèrement infecté mais puissamment affecté. Jubilation incandescente en volupté qui peint le moment. Alors dans un ralenti fluctueux mais fructueux, fugitif mais fusionnel nos êtres deviennent notre âme ; une seule absence d’émotions gagnantes. Ton souffle nourrit ma jouissance, qui elle nous séduit par gourmandise. Et ta douceur rugueuse en son sein attire mes attraits puis ma sincérité olfactive. De cette union nourrissante tant florissante germe un pétale austral austèrement doux. Sens uniques. Tu m’enlaces. Je m’en lasse. Alors tu enivres du frisson suprême de nos corps ce bonheur ingénu d’une première fois languissante. Bien plus intense que les saveurs premières de l'arlequin, c'est un ineffable délice. Le passe-temps corporellement additif ou vital d’innombrables esprits sans lèvres nous définie l’ultime instant présent comme phase multidimensionnelle ici salvatrice car délicieuse. Passionnelle apothéose. Nous crachons la sève impétueuse dans d’indolents soupirs ambitieux. Et tu tends dignement ta tendresse souveraine dans notre insouciance affective. Et d’une paresse magique nous préservons la quête zébrée de cette joie impitoyable. C’est vers l’intime comète de notre bonheur que nous nous attardons. Extase exaltée qui déjà s’exulte.

Edouard

vendredi 23 octobre 2009

Séance de rattrapage et petit coup de nostalgie x)


[A propos de toutes ces personnes avec qui on a été si proches, il y a longtemps.]
Parler.
De toi, de moi, d'eux.
Du monde.
De qu'est ce que tu deviens,
De qu'est ce que je deviens.
De ce qui te passionne,
De ce que j'aime.
Avec toi.
Rien qu'avec toi.
Se remémorer le passé.
Tout ces moments,
ces bons moments.
Passés rien qu'avec toi.
M-P.

Mamie Pissenlit prend un peu trop de liberté avec ce blog...Mais Mamie Pissenlit est une grande indécise. Et vous prie de bien vouloir l'en excuser.

Tout est relatif.

Alors c'est long, c'est ennuyeux, mais ça m'a passioné. Ca m'a donné de l'espoir. Aujourd'hui Mamie Pissenlit ne racontera pas de jolies histoires. Aujourd'hui "c'est du sérieux."

Exposé du Chef Guaicaipuro Cuatemoc devant la réunion des Chefs d’Etat de la Communauté Européenne.
Avec un langage simple, retransmis en traduction simultanée à plus d’une centaine de Chefs d’Etats et de dignitaires de la Communauté Européenne,le Chef Guaicapuro Cuatemoc réussit à inquiéter son auditoire lorsqu’il dit :

"Ainsi moi, Guaicaipuro Cuatemoc, je suis venu rencontrer ceux qui célèbrent la rencontre. Ainsi moi, descendant de ceux qui peuplaient l’Amérique il y a quarante mille ans, je suis venu rencontrer ceux qui l’on rencontrée il y a seulement cinq cents ans. Ainsi, donc, nous nous rencontrons tous. Nous savons qui nous sommes, et cela suffit. Le frère douanier européen me demande un papier écrit avec un visa pour que je puisse découvrir ceux qui m’ont découvert. Le frère usurier européen me demande de payer une dette contractée par Judas à qui je n’avais jamais permis de me vendre quoi que ce soit. Le frère avocaillon européen m’explique que toute dette se paie avec intérêt, même si c’est en vendant des êtres humains et des pays entiers sans leur demander leur consentement. Et je les découvre peu à peu. Moi aussi, je peux réclamer des paiements, moi aussi je peux réclamer des intérêts.
Les Archives des Indes,attestent, papier après papier,reçu après reçu et signature après signature, que seulement entre 1503 et 1660, sont arrivés à Sanlucar de Barrameda 185 tonnes d’or et 16 mille tonnes d’argent en provenance d’Amérique. Pillage ? Je ne le croirais pas ! Ce serait penser que les frères chrétiens ont manqué à leur Septième Commandement. Spoliation ? Que Tanatzin me garde d’imaginer que les Européens, comme Cain,tuent et nient le sang de leur frère ! Génocide ? Ce serait accorder crédit aux calomniateurs tels Bartolomé de las Casas, qui qualifient la rencontre de "destruction des Indes" ou d’autres comme Arturo Uslar Pietre qui affirment que le démarrage du capitalisme et la civilisation européenne actuelle se sont produits grâce à cette avalanche de métaux précieux ! Non !
Ces 185 tonnes d’or et ces 16 mille tonnes d’argent doivent être considérés comme le premier de beaucoup d’autres prêts amicaux de l’Amérique, affectés au développement de l’Europe. Le contraire serait présumer de l’existence de crimes de guerre, ce qui ouvrirait droit non seulement à exiger leur remboursement immédiat, mais également à des dommages et intérêts.
Moi, Guaicaipuro Cuatemoc, je préfère retenir la moins belliqueuse de ces hypothèses. Cette fabuleuse exportation de capitaux ne fut que le début d’un plan "MARSHALLTEZUMA", destiné à assurer la reconstruction de la barbare Europe,ruinée par ses guerres déplorables contre des musulmans cultivés, inventeurs de l’algèbre, du bain quotidien et de bien d’autres progrès importants de la civilisation.
Donc, en célébrant le Cinquième Centenaire du Prêt, nous pourrions nous demander : les frères européens ont-ils fait un usage rationnel, responsable ou du moins productif des fonds si généreusement avancés par le Fonds International Indo-américain ? Nous regrettons de devoir dire non.
En matière de stratégie, ils l’ont dilapidé lors des batailles de Lepanto,dans les invincibles armadas, dans des troisièmes reichs et dans bien d’autres formes d’extermination mutuelle, sans autre fin que de se retrouver occupés par les troupes gringas de l’OTAN, comme à Panama, le canal en moins.
En matière financière, après un moratoire de 500 ans, ils ont été incapables, non seulement de liquider le capital et ses intérêts mais également de se rendre indépendants vis-à-vis des revenus en liquide,des matières premières et de l’énergie bon marché que leur exporte et leur fournit tout le Tiers Monde. Ce tableau déplorable confirme l’affirmation de Milton Friedman qui dit qu’une économie subventionnée ne peut jamais fonctionner,ce qui nous oblige,dans votre intérêt,à vous réclamer le paiement du capital et des intérêts dont nous avons si généreusement différé le paiement ces derniers siècles.
Ceci étant, nous devons préciser que nous ne nous abaisserons pas à faire payer à nos frères européens les taux d’intérêt vils et sanguinaires de 20 et même de 30 % qu’à l’occasion certains frères européens font payer aux peuples du Tiers Monde. Nous nous limiterons à exiger le remboursement des métaux précieux avancés,plus un intérêt modique fixe de 10 % l’an,cumulé seulement sur les 300 dernières années, soit 200 ans d’exonération. Sur cette base, et si nous appliquons la formule européenne des intérêts composés, nous informons nos découvreurs qu’ils nous doivent, en premier paiement de leur dette, un poids de 484 147 milles tonnes d’or et 42 milliards de tonnes d’argent. A savoir, des volumes équivalant aujourd’hui à 212 345 millions de fois la production d’or annuelle mondiale et 3 164 milliards de fois celle d’argent.. Ce total équivaut également à 70 % de toute l’écorce terrestre, soit 0,7 % de l’ensemble de la planète.
Elles pèsent lourd ces masses d’or et d’argent. Et combien pèseraient-elles si on les comptait en sang ? Ajouter que l’Europe, en un demi millénaire, n’a pas pu générer suffisamment richesses pour régler ce modique intérêt, serait admettre son échec financier absolu et/ou l’irrationalité démentielle des principes du capitalisme. Bien entendu,les Indiens d’Amérique ne se posent pas de telles questions métaphysiques. Par contre nous exigeons la signature d’une Lettre d’Intention engageant les peuples débiteurs du Vieux Continent, les obligeant à respecter leur engagement par une rapide privatisation ou reconversion de l’Europe,leur permettant de nous la remettre tout entière, à titre de premier versement de la dette historique."


Quand le Chef Guaicaipuro Cuatemoc a donné sa conférence devant la réunion des Chefs D’Etat de la Communauté Européenne,il ne savait pas qu’il était en train d’exposer une thèse de Droit International destinée à déterminer la VERITABLE DETTE EXTERIEURE.
Il ne reste plus qu’à trouver un gouvernement latino-américain suffisamment courageux pour porter l’affaire devant les Tribunaux Internationaux
.

Valence, Avril 2002
(texte lu et traduit de l’espagnol par Marie Rol Garcia)

jeudi 22 octobre 2009

Chutes du Rhin

Les chutes du Rhin sont situées près de la ville de Schaffhouse dans le nord de la Suisse. Ce sont les plus grandes chutes d’eau d’Europe. Près de 700 mètres cube d’eau par seconde tombent d’une hauteur de 23 mètres. Des tours en bateaux sont organisés pour voir de plus près ces immenses chutes d’eau large de 150 mètres. Grâce à ces embarcations on peut également accéder au rocher situé en plein milieu des chutes, un petit escalier taillé dans ce même rocher permet d’en arriver au sommet. Depuis ce rocher on obtient une vue spectaculaire sur les chutes. Des restaurants et des terrasses sont aussi aménagés tout près des chutes.

mercredi 21 octobre 2009

ELLES

Un jour
Un regard ...

Dés la première fois que je t'ai rencontré
j'ai tout de suite su que tu étais celui que j'attendais .
Le premier regard, ce frisson, cette vois qui vous dit" ne le lache pas "
Et c'est ce que j'ai fait !
Je suis peu a peu devenue ton amie puis ta meilleure amie.
Je te regardais les regarder,
elles qui ne te méritaient pas .
Elles pour qui tu restais transparent
Je te regardais souffrir de ces rejets .
Plus tu les aimaient plus je te voulais
Tu me parlais d'elles, elles qui ne parlaient pas de toi.
Tu me disais "je les aimes"
Moi je pensais " je t'aime toi "

C'est dur de vivre loin de celui ou celle qu'on aime .
Mais c'est encore plus dur de vivre juste a côté de lui
en sachant que lui ne vous aime pas
Car il n'aime et ne pense qu'a ELLES .



Granny

mardi 20 octobre 2009

- Ces joies violentes ont des fins violentes, et meurent dans leur triomphe : flamme et poudre, elles se consument en un baiser. (Roméo et Juliette)


« Ce sont deux regards qui se croisent,

deux mains qui se cherchent,

Deux bouches qui se touchent, deux temps qui fusionnent.

C'est une douce apesanteur ;

une trajectoire libre, furtive.

S’élancent dans les airs, ces deux cœurs qui s’effleurent

se touchent et qui ivres, vacillent dans les profondeurs

d’un bonheur éphémère. »



dimanche 18 octobre 2009

Ruisseau de sa Gueule

Quand soudain il la vit elle, elle et son visage intimement puissant au regard absolu. Le regard qui le noie dans les plus profonds abysses, le bleu frisson, celui du ciel, celui de l’eau, celui de la mer, celui de Neptune, celui du doux timbre de voix infiniment pur le pousse lui à plonger dans ses yeux à elle, à nager dans l’iris souverain d’une galaxie, dans la pénombre écarlate d’un regard inoubliable et bouleversant. C’est son regard à elle, crucial pour sa vie à lui. C’est le regard qui, comme le frêle filament de soi fraichement tissé par l’araignée au doux matin se conjugue à la grâce d’une goutte de rosée aux aurores les plus purs, lie les deux esprits dubitativement aiguisés par l’excitation et la paresse d’un Amour furtivement nouveau. Et les fonds marins se détachent, et sa conscience à lui remonte en surface, et sa couleur à elle se purifie dans les contours ; pour mieux retomber dans les plus sombres ténèbres, d’un noir rude, un noir tendre, un noir froid, un noir blanc, un noir l’attirant lui, mais un noir éphémère. Car resurgit d’un doigté de nuage la clarté naturellement extraordinaire. Ce teint enveloppe l’ange de toute la douceur du monde, se nuançant aux roses de ses lèvres ; symbole même de la sensibilité humaine. Car oui elle est humaine pour elle, mais pas pour lui. Puis la pureté de la couleur mortelle reprend ses dessus, dévoilant un nez tendre certes, mais surtout des deux plus beaux versants que la Nature eut pu créer. L’infini se prélasse le long de ses joues délicieusement épanouissantes jusqu’à buter là, où s’enlace parfaitement le feu de ses cheveux et l’art de sa chaude et envoutante pâleur. Commence alors ici le choc des titans, des dieux infernaux qui se déchirent à coup de flammes pour une infime nuance de rêve : d’un automne mordoré au plus noir des néants, sa chevelure à elle semble fouetter les nuages, embrassant le vent et le vent murmurant en son souffle aux plus infinies des planètes que cette femme est magnifique. Sa beauté est sensuelle. Et ce visage le trouble lui, le transforme à tout jamais, lui qui se retrouve enivré dans le plus profond des ouragans chantant l’hymne à la volupté, d’une beauté sans pareil.

Edouard

samedi 17 octobre 2009

Pour une première fois.


Je rêve. Je rêve d'avenir. Je rêve d'un avenir brillant, lumineux, propre, doux, calme. Un avenir qui danserait au rythme d'une paix idyllique, de progrès véritables, d'un air pur. Un avenir criant de liberté et de richesse. Je rêve comme une gamine de 4ans qui rêve qu'elle est une princesse. J'ai les idées confuse et je doute, mes idées, serait-elles déformés par les médias et mon entourage?Une partie de moi me répète que ce ne sont que des pensées puériles et vaines. Mais ce n'est qu'une petite voix, un chuchotis désagréable, un murmure que je fait taire comme on écrase un moustique. En vérité, je ne sait pas vraiment pourquoi je m'accroche à ces rêves. Je pourrais faire comme un grand nombre autour de moi; penser à moi, mes problèmes, mes amis, ma famille et mon chien. Je pourrais jeter mon papier par terre en me disant que tout ça disparaît rapidement. Je pourrais changer de chaîne quand on diffuse des reportages du reste du monde. Je pourrais accrocher des posters de mes groupes préférés au lieu de ces photos militantes. Mais chaque fois son image me revient. Ses cheveux courts, noirs. Sa peau d'une magnifique couleur caramel. Et son visage suppliant, ses yeux qui appellaient à l'aide. Et moi, pitoyable du haut de mes douze ans, j'avais envie d'hurler. J'arrive, accroche toi, courage, je viens t'aider. Je vais te sortir de là, personne ne toucheras à toi ni à ta famille. Mais bien entendu, je n'ai rien fait. Qu'est ce que je pouvais bien faire hein? " J'ai peur, je veux sortir d'ici, je veux pas mourir" J'ai tellement envie de me sentir utile, tellement envie de redresser le monde, de me joindre à ceux qui se battent pour les autres. Je dit pas que j'habite dans un monde pourri, au contraire, je le trouve merveilleux. Mais il y a des choses à remettre debout, d'autres à coucher au fond d'un trou. Mais est-ce que ça sert vraiment à quelquechose tout ça? C'est puéril.

Mamie Pissenlit.

jeudi 15 octobre 2009

le château de Neuschwanstein










Il est situé en Bavière, près de la ville de Füssen, c’est Louis II de Bavière qui le fit construire, en 1869.Le château de Neuschwanstein est l’un des plus célèbres châteaux d’Allemagne et le plus visité. Le nom Neuschwanstein vient de Schwanstein nom de l’éperon rocheux sur lequel est situé le château. A l’emplacement où a été construit le château se situaient les ruines d’un ancien château, le roi décida d’appeler son château Neuschwanstein, « neu » signifiant « nouveau » en allemand. Le château a inspiré la création du château de la belle au bois dormant de Walt Disney.

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