vendredi 30 avril 2010

Je vis, je meurs; je me brûle et me noie.
J'ai chaud extrême en endurant froidure;
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai de grands ennuis entremêlés de joie;

Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir, maint grief tourment j'endure;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène;
Et quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis quand je crois ma joie être certaine,
Et être haut de mon désirée heur,
Il me remet en mon premier malheur.

Louise Labé, Sonnets.

Reste avec moi- Féloche

Jeune bonheur.

Étrange instant. Délicieuse sensation. C'est plus vertigineux que j'aurais pû l'imaginer. Les choses s'éclairent soudainement, tout paraît si évident. Tout mon corps est en ébullition; des milliers de papillons aux ailes immenses s'envolent à tire d'aile dans mon ventre au son de sa voix, des paroles prononcées.
J'ai le cerveau atrophié, paralysé. Que dire? Que faire? Que penser? J'ai peur. Délicieusement peur, et la peur me guide, et le désir me commande. Douce révélation; ses mots se sont imprimés dans mon esprit et continuent de résonner à mes oreilles. C'est une musique, la plus belle des chansons. Un instant, je pense à toutes les conséquences, à tout les interdits. Mais très vite je comprends qu'il m'est impossible de lui refuser ce qu'il me demande. Je suis liée à lui. Alors, sans trop savoir comment, je m'élance, me précipite vers lui, l'enlace...et perds pieds. Vertiges. La Terre tourne en tout sens, l'ordre du monde est renversé. Jamais il n'a été aussi beau qu'en ce moment où nous sommes blottis l'un contre l'autre. Je suis ici et là, consciente et inconsciente, je voudrais rester là toute ma vie et fuir loin reprendre mes esprits, je n'ai qu'une certitude: je l'aime. Et lui de rompre le silence qui nous enveloppe pour ne dire qu'un simple: "Je suis heureux."

Rock'n'Roll Talent Show- Son of Dave.
Coca Cola- Little red.

Mamie Pissenlit.

jeudi 29 avril 2010

ombres


J'ai pris cette photo pendant les vacances de Pâques et je l'ai retouchée en ajoutant les couleurs aux ombres.

lundi 26 avril 2010

Poème à ta ride


j'enchainerai mon échine
à un chêne
une machine
pour me penser ressuscité
dans tes soleils sollicités

et au solstice d'été
je me pisserai le corps
pour donné coeur et âme
à des flammes infâmes
que tes plumes proclament
d'abord
telle écume qui se pâme
encore

et je cristalliserai ces feux
de fours crématoires
en m'offrant pieux
aux langueurs de leurs grâces
pour me voir percevoir
une paire d'aperçus
ni naïvement reçus
si densément déchus

alors je creuserai ta sueur
à coup de baisers
à force d'émoi
sur tes intenses lueurs

déjà j'étreins les atomes
de tes caresses fantômes
comme le typhon dérobe
les feuillages monotones
qui se meurent sur ta robe
au plus brun des automnes
jusqu'à tes abimes cillés

et s'il est encore temps
et même si point
j'enroberai ton mythe
plus galbé que Venus
de ces tendresses de poing
de ces bagages décors
adorés arborés éructant Uranus

car seul ce désir est maître des sens
je veux enrober ta joie
épouser tes jouissances
pour savourer une fois
et s'avouer maintes fois
roi
je confinerai cet effroi
dans ton intime émail
qui de joie me trésaille

Gaston


samedi 24 avril 2010

Retour peu glorieux...

Alors voilà, Mamie Pissenlit tente un retour sur le blog, en espérant qu'on voudra bien l'y accueillir. Yoda refuse que l'on s'excuse, mais je crois que pour le coup, ça en vaut la peine. Alors voilà, je vous demande d'excuser ma longue absence, dûe sans doute à mon incapacité tenir mes engagements, ma lassitude de ses derniers temps qui coupait court à toute inspiration, ou bien encore juste ma médiocrité. Mais enfin, Mamie Pissenlit et là, et va donc tenter de rattraper un peu le temps perdu...

jeudi 22 avril 2010

Fontaine






Je voudrais vous parlez d'un endroit que j'ai visité ces vacances pâques et aussi l'été dernier. Cet endroit se nomme Fontaine de Vaucluse. Cette fontaine qui est plutôt une source, se trouve aux pied d'une falaise haute de 200 mètres.
La source à la particularité de voir son niveau d'eau croitre et décroitre au fil de l'année, comme on peut le voir sur les photos ci dessus ( eh oui, c'est le même endroits sur les photos du bas et du milieu. La photo du haut c'est aussi la fontaine mais à l'endroit où l'eau déborde) En été le niveau de l'eau est bas (voir photo du bas) mais en avril le niveau de l'eau est au plus haut ce qui provoque un débordement. (voir photo du haut et du milieu) C'est tout à fait impressionnant :) Cette source alimente la Sorgue. Le débit annuel de la source est de 600 à 700 millions de mètres cube, ce qui en fait la plus grosse source de France !
La Fontaine de Vaucluse est situé dans le sud-ouest de la France, dans le département du Vaucluse. Si vous passez par là un jour pensez à faire un détour pour voir cette source c'est vraiment spectaculaire surtout vers avril.

lundi 19 avril 2010

mardi 13 avril 2010

Commissure aphasique


C’était une conjugaison caressante sous tous temps, sans tutelle : imparfait grisâtre, futur proche dégagé, présent brumeux, conditionnel pluvieux, impératif orageux.

Elle coudoyait grâce et décadence dans une délicate insolence. Tel barbelé tant martelé, sur l’eau croupie d'un ébranlement stagnait notre nymphéa, entre Nymphe et Alyzée. Réalisez quelle harmonie parfaite, transplantée superbe ! Cette sève dépravée éjaculait si bien nos corpuscules dans un sain cheni, pieux face à l’union.

Je veux ce toucher impétueux tant indolent, comme la mer désire ses vagues des Sirs astraux, syrphes austraux, si sempiternelles, sens impies et ternes, elle, s'y lasse, éternelle, si lasse.

Si tu étais douce.

Si tu étais entre.

Si je t’aimais.

Alors j’embrasse. Et tu m’embrases de tes braises si basses qui se baisent et s’y brassent.

Je sentais nos lèvres se déchirer, nos langues se ruiner en magnificence telle épave d’un paradis qu'on dit en faillite. Et nos âmes se démantelaient lorsque s'épousait notre derme au drapé d’une brume merveilleuse, mère veilleuse, merde.

Telle une intraveineuse qu’on - destin - m'injectait à coup de puissantes fibres, ritournelle didactique : une morphine qui mord, fine, à la racine de nos âges, oubliés pas très loin. J’étais tactilement amnésique, tel damné délirant et succombant à des délices pressentis délits de délicatesse. Puissance, déesse. Puis sens hérétiques.

Fragile empyrée sur nos lèvres frêles, empirées. Je me nourrissais de curiosité, pour mieux peindre à la plume cette curieuse cité que tes traits rosacés daignaient m’offrir.

Dans la rosace de cette ride je cherchais ta gourmandise. Disons qu’elle s’attardait sur nos lippes dangereuses, oubliées pas très loin.

Gaston



dimanche 11 avril 2010

Miles


De beaux débiles déballent des bulles telles libellules qui déambulent, sur libellés d'un pédoncule. De pellicule à la bobine le babouin bâcle ses babines embobinées, débarbouillé. Celui-ci se débrouille pas mal en braille. A l'aveuglette il n'en démord : alcool, yeux coulants, rouges, sales et dents qui ont vécu. Quand s’embrouillent les autres il braille, baille, souille. Une fragile bouille se brouille avec les doigts escarpés de sa trouille : il se débat sans bien bader de ses débris qui l’ont bridé dans ce bar rauque d’un baroque enroué. Barbares frocs déblayés, à coup de mains sur des couilles détrempées. Détrompez-vous celui-là n’est pas saoul, juste souverain d’une passion unique, drôle, vraie, vertueuse. Et par des verres tueurs je te promets la fée verte si tu persévères à perdre ces vers, vers un père sévère. Oui, je te promets la fée verte ruisselant sur nos courbes douteuses, Toi, Miles, tout droit d’Istya enfanté, infortune paternelle, je scierai tes branches et des hanches batailles, barges mais barbues bâtiront leurs bagages de bagarre de ballet à ballons sans haleine. Sans halot ni baleine ton baptême est banni par anathème du bagne. Il ne te reste plus que ta place, ici, sur la scène des engagés, où même les bactéries balbutient d’un b à « ba » au baobab. Bagatelle des bacs à sable, pas sale mais passable. Pas sage et sans scelle ce passage n’est pas celle que leur cul frôlent. Drôle de bon débarras que débattras des lippes baveuses, bavardes de bavures : il y a des débats, il y a du débit, il y en a des beaux, c’est un début. Débusqué, le poivrot débouche de débauche déjà des biches sur des bûches débâchées. Des wagons bondés vagabondent et se tassent enfin, se taisent en vain dans cet univers sale, sept danses universelles. Virage. Puis rivages. C’est au bistrot de la bohème où on pisse trop et bien qu’on aime gratter ses bourses de papiers blancs à coup d’encre, de trousses, tout près d’un banc, que j’ai rencontré Miles, milles délices sous ton crâne complice. Miles, milles délices ; Miles.


Gaston


vendredi 2 avril 2010

Dita Von Teese


Dita Von Teese de vrai nom Heather Renée Sweet.
Elle est danseuse, c'est une pin-up.
Elle est la reine du burlesque.
Comme vous pouvez le constater j'aime cet univers 60's.
C'est quelque chose qui me fait rêver!
Le métier de Dita est de l'Art, malgrés cela elle a des valeurs!
Certaines personnes disent que c'est une rôle qu'elle joue mais non c'est elle.
Elle est toujours comme cela, jolie, sexy ...
On connait tous le numéro où Dita est dans un verre à Martini géant avec une olive dedans et elle danse dedans ce numéro est magnifique!!
Certes ses spectacles sont osés et pour les adultes mais ils sont magnifiques.
Elle a pour idéale toute les pin-up des années 60's dont Marilyn Monroe.
Voila je vous fais encore découvrir quelqu'un que j'admire!

jeudi 1 avril 2010