dimanche 30 mai 2010

Nu


Je suis nu, des nues et des nuages dénués de tout âge énumèrent tes merveilles tant nuptiales que vermeilles, vermillons. Et mes vers à millions m’avertissent que ma verge hisse les toiles où ma verve tisse l’étoile. Et toi, l’inconnu méconnu, mais connu à toi-même, ô toi môme l’ingénu au génie incrédule qui accrédite mes terres nues, éternelles. J’éternue, et ternes nuances. Elle, terre à terre, veut se taire à tord sous la bise de mon corps nu, biscornu. Celle qui au nucelle nucléé, clémente, sous ta clé à menthe salée, scellée. Seule et revenu de ton rêve nu, à main nu elle m’envoute, manuellement vouté j’insinue l’incision sinueuse. Je simule et stimule l’estimable de l’une par mes lunules, l’autre par ta lune lue à nue, mais à nulle j’annule. Déjà nubile, encore débile, au corps nu, en cor nu, des nues de billes s’accordent sous la nudité de nos nuitées. Et tu te laves nue sur l’avenue de nos nucléons. On s’enivre ni nus, nés, osée, ni névrosés aux lèvres rosées. Et d’Athènes, nu, j’atténue à tes nuances ; je suis athée, nuisance. Nuits ansées, entretenues entre tes nues cornues et mon corps nu, mon corps sait combien ton corsage si bien corsé mais encore sage corse l’écorce de nos corps d’âge. Encordé, encore dénué de tes lippes je titube telle tulipe sous tout temps, sans tutelle, et fusse-t-elle furtive, non pas futile mais bien futée. Elle t’est telle pétale qui s’étale puis pétille sur tes cils nucléaires. Et des aires nucléées j’exténue, l’air à la clé. Mais bien que nue ma nuque parvenue parviendra-t-elle maintenue ? Maintes nues sous les nuages, maintenant c’est le voyage que moi, con têtu, continu comme convenu tel détenu devenu malvenu, bel et bien chenu. Et le chenal d’Anubis, chenil nu des abysses nacrés, nuisibles à ma nuitée terne, elle est éternelle. Et depuis, me croyant poète, à coup d’absinthe je crève l’abcès, comble l’absence d’un saint absurde ; syntaxique absolument nu. Je suis nu, des nues et des nuages dénués de tout âge énumèrent tes merveilles tant nuptiales que vermeilles.

Gaston



jeudi 27 mai 2010

Montage


Un petit montage que je viens de faire avec un dessin que j'ai fait et une photo prise récemment :)

jeudi 20 mai 2010

samedi 15 mai 2010

Donne-moi une bonne raison


« Une bonne raison ? Tu veux une bonne raison ? T’y tiens vraiment ? Et bien c’est très simple. Je me fais chier ici. Tout me fait chier. Une femme charmante, des enfants adorables, une belle baraque, un boulot qui rapporte gros, rien qui dépasse. Et moi j’appelle ça une vie de con. Mais regarde-nous, regarde toi, regarde moi, on est encore jeunes, encore potables. Mais pour combien de temps, tu peux me le dire. On peut mourir d’une seconde à l’autre. Ah oui c’est vrai, comme tout le monde. Un beau matin ca y est : tu as fait ton tour de manège, c’est bien fini maintenant tu crèves, sans avoir vraiment rien connu. C’est comme vivre dans un palais dont on a vu que les chiottes. »

Antoine Méliot.



jeudi 13 mai 2010

... suite ?!


On peut considérer ce dessin comme la suite de celui de la semaine dernière :)

mercredi 12 mai 2010

la maison de campagne


J'aurai pu commencer
en vous expliquant pour quoi je suis mais je n'en ai pas envie

Il faudrai que je vous dise qui je suis et quel est mon but mais a quoi bon ?

On pourrai penser que je ne suis là que pour parler de moi

et oui vous avez raison

Mon histoire se finit dans une maison de campagne


j'ai souvent doutée de moi et de ce dont j'étais capable .On m'a toujours dit " donne toi les moyens d'y arriver et tout
se passera bien " j'y ai cru et j'en suis là.

M es études ont été honnorable bien que je n'en sois pas satisfait .

J aurai voulu être médecin ou avocat .


Moi je suis tout le monde , je rève d'avoir ce que je n'ai
pas et de pouvoir me débarraser de ce que j'ai. Je ne suis ni malheureux ni pauvre mais

j'aurai voulu être riche et puissant ..

L'argent ne fait pas la bonheur certe mais il permet d'acheter par exemple cette maison de campagne dans laquelle les héros de films finissent leurs jours .


Je n'ai pas de maison de campagne suis-je pour autant malheureux ? *

dimanche 9 mai 2010

Mamie Pissentit


Mamie Pissenlit pisse au lit en eaux libres quand Mamie a mis à Miami l’ami dont l’amidon domina les mamelles. Pour Bellamy, son bel ami, elle a mis le bel habit bel et bien abimé. Mémé ou Mamie mima, maline, l’Imam habile. A Bill et à rien l’Imam imagine bien l’abyme, jeûna comme Jeannot le jeunot tant jaune qu’un tagine à l’Imam. T’agitant à Lima la mamie domina Bellamy, mis à part l’empathie qui l’empare en partie, Mamie mimi, non pas mini, mima Mama qu’elle ne devînt pas à Miami, car elle resta ami-ami. De Lima au Mali Mamie est mimi, non pas mini comme Mimi Mathy mata ma tisane, attisée, qu’elle émane, elle et moi, d’un émoi qui profane, qui profite à Mamie, à Mathy, à Tati, à ta tisane dont l’Imam attisa, Bellamy a dit ça, Hissa Bille, Attisa-t-il la question d’hantise et tissu. Que Mamie me tissa, telle satyre. Et ça tire. Et ça mise. C’est mimi comme Mamie, pas mini comme Mini, Mamie misa gros sur ses minis amis. Minimisa-t-elle ? Non elle mimimisa telle Tata mis au tatami Mamie mimant, Mathy matant, Tati tâtant. Tant entre tisane et tagine, Imam et amis à mime irrités qui se tuent. Mamie Pissenlit, pisse au lit en eaux libres ce solide est pour toi.

Gaston


jeudi 6 mai 2010

Supernova


Dans le sillon sinueux silence somptueux se galbaient quelques arborescences sous la valse musette de feuilles muettes. A l'accordéon de ta hanche et sur la toupie branches, Vienne prenait vie, à l'envie d'une autre vie, d'une entrevie. D'une entrevue tes roseaux de rosée se noyaient dans l'iris. Risquerons nous une mesure de plus ? Plutôt souffrir que de quitter ce typhon sous tes cils vermeils. Merveille, la bise du pistil m'embrase et puisse-t-il la brise embrasser, la brume brasser. C'est la jupe de ta peau que j'enroberai sur parole. C'est sur la robe de tes lèvres que je baiserai ta corolle.

Gaston


...


voici un dessin que j'ai fait aujourd'hui même...

lundi 3 mai 2010

Lîme à cieux

Dans son lit massant
La limace sent
Son mâle aux cieux,
Malicieux,
Au mat lissant,
Mal vicieux,
Qu'elle lis sans mal :
"Délicieux !"
Gaston