
jeudi 10 juin 2010
Merci !

lundi 7 juin 2010
Ô
jeudi 3 juin 2010
dimanche 30 mai 2010
Nu
Je suis nu, des nues et des nuages dénués de tout âge énumèrent tes merveilles tant nuptiales que vermeilles, vermillons. Et mes vers à millions m’avertissent que ma verge hisse les toiles où ma verve tisse l’étoile. Et toi, l’inconnu méconnu, mais connu à toi-même, ô toi môme l’ingénu au génie incrédule qui accrédite mes terres nues, éternelles. J’éternue, et ternes nuances. Elle, terre à terre, veut se taire à tord sous la bise de mon corps nu, biscornu. Celle qui au nucelle nucléé, clémente, sous ta clé à menthe salée, scellée. Seule et revenu de ton rêve nu, à main nu elle m’envoute, manuellement vouté j’insinue l’incision sinueuse. Je simule et stimule l’estimable de l’une par mes lunules, l’autre par ta lune lue à nue, mais à nulle j’annule. Déjà nubile, encore débile, au corps nu, en cor nu, des nues de billes s’accordent sous la nudité de nos nuitées. Et tu te laves nue sur l’avenue de nos nucléons. On s’enivre ni nus, nés, osée, ni névrosés aux lèvres rosées. Et d’Athènes, nu, j’atténue à tes nuances ; je suis athée, nuisance. Nuits ansées, entretenues entre tes nues cornues et mon corps nu, mon corps sait combien ton corsage si bien corsé mais encore sage corse l’écorce de nos corps d’âge. Encordé, encore dénué de tes lippes je titube telle tulipe sous tout temps, sans tutelle, et fusse-t-elle furtive, non pas futile mais bien futée. Elle t’est telle pétale qui s’étale puis pétille sur tes cils nucléaires. Et des aires nucléées j’exténue, l’air à la clé. Mais bien que nue ma nuque parvenue parviendra-t-elle maintenue ? Maintes nues sous les nuages, maintenant c’est le voyage que moi, con têtu, continu comme convenu tel détenu devenu malvenu, bel et bien chenu. Et le chenal d’Anubis, chenil nu des abysses nacrés, nuisibles à ma nuitée terne, elle est éternelle. Et depuis, me croyant poète, à coup d’absinthe je crève l’abcès, comble l’absence d’un saint absurde ; syntaxique absolument nu. Je suis nu, des nues et des nuages dénués de tout âge énumèrent tes merveilles tant nuptiales que vermeilles.
Gaston
jeudi 27 mai 2010
jeudi 20 mai 2010
samedi 15 mai 2010
Donne-moi une bonne raison
« Une bonne raison ? Tu veux une bonne raison ? T’y tiens vraiment ? Et bien c’est très simple. Je me fais chier ici. Tout me fait chier. Une femme charmante, des enfants adorables, une belle baraque, un boulot qui rapporte gros, rien qui dépasse. Et moi j’appelle ça une vie de con. Mais regarde-nous, regarde toi, regarde moi, on est encore jeunes, encore potables. Mais pour combien de temps, tu peux me le dire. On peut mourir d’une seconde à l’autre. Ah oui c’est vrai, comme tout le monde. Un beau matin ca y est : tu as fait ton tour de manège, c’est bien fini maintenant tu crèves, sans avoir vraiment rien connu. C’est comme vivre dans un palais dont on a vu que les chiottes. »
Antoine Méliot.