Pistil des passions, passons dans tes mires qui nous virent déjà épouser et peser à coup de milliers explosions quotidiennes les intrépides nations iridiennes de ton abîme ophtalmique, si pur en son sein, si sain en césures, diurnes cassures cassées, encaissées. Ces quelques pétales ombreux, fiers arbres sidéraux, ose en vain égaler l’allée détalée de ta dynastie, par ton sourire tant exquis. De cet arome ruisselle le torrent de ta beauté : simple, vraie et sincère. Serre moi contre ton pouls, pouvoir délicieux. Et je me vois transplanter entre les berges de ton insouciante tendresse. Est-ce que je succomberai à cette noyade incongrue ?
Alors j’embarque sur ta robe cutanée comme le colibri arbore les airs d’un saut ambitieux. Ambigu est le chenal qui mène à ton émail : je remonte la cime qui se prétend être nez, né à né à l’année d’Elena. Et de là haut j’aperçois enfin la dermique utopie qui daignera, je l’espère, amener âme et mener mots au bonheur suprême que ton sourire enjolive. Cette petite ride telle corolle chrysalide, chrysanthème cristalline crisse à la joie une ode de suavité tant la cavité sincère de ton teint tantôt ton éteint d’intimes tempérances erre sereinement sur les rives de tes lèvres, harmonieuses. Happement je m’y mords pour trouver refuge dans la grâce de ton éclat qui saura me garder à l’ombre d’un remord perdu, ressassé. La vallée de l’empyrée s’incline à la contemplation devant le royaume d’une nymphe qu’on te prédit, qu’on te sait, que tu sembles. Que tu es, belle, délicate et heureuse ! Mais le flot de ta robe, fluide tant pur, m’emporte déjà. Alors je m’agrippe à ces lianes dorées qui s’écoulent, adorées, quand l’Alyzée y vient flatter l’apesanteur, jusqu’au coffre du cœur.
Cache-cache en chute libre dans cascade de flutes ivres fredonnant les bourgeons d’une fin léonine. Et je m’en vais déjà, t’apercevant encore, te contemplant enfin. Mais ne te recroqueville point, lève simplement le crâne : d’indéniables cohortes se drapent et se heurtent aux syrphes du ciel implorant ce doux rire, sous la voute céleste - doux firmament - qui dès lors te moleste.
Gaston
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