De ton jupon bleuet
Une arachnide lusait
Au couvert impartial.
Funambule titubant
Sur le brin de tes voutes
L'arlequin à turbans
Gis à l'ombre d'un doute
D'un doigté indécis
Elle, au galbe empoté
T'apprécie, âpre, préci-
euse, au sable imputé
Sinueuse piété
Sous les nuées
Si les nues meurent
Sur ton corps ocre
d'une lueur
encore âcre.
Et mon corps sait
Combien ton corsage
Si bien corsé
Mais encore sage
Corce l'écorce
De nos corps d'âges.
En cordés, nu et
encore dénués sur tes lippes
Je titube tel tulipe
Sous tous temps
Sans tutelles
Et fussent elles
bien futées, pas futiles
bien furtives
en sûreté.
Ô que d'ivresses diverses
Qui gercent ton derme
Et bercent mes cils.
S'il est cents syrphes austraux,
Sans dire astral,
Je meurent aux astres très
près des attraits
abstraits prêts
à voler auprès
des astres âpres
voilés tant violés.
T'envoler tu dois
M'écouter tu peux
Jouir tu dois
Partager tu peux
Gaston
Très joli, très touchant
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