samedi 27 février 2010

Portrait d'une nymphe


Pistil des passions, passons dans tes mires qui nous virent déjà épouser et peser à coup de milliers explosions quotidiennes les intrépides nations iridiennes de ton abîme ophtalmique, si pur en son sein, si sain en césures, diurnes cassures cassées, encaissées. Ces quelques pétales ombreux, fiers arbres sidéraux, ose en vain égaler l’allée détalée de ta dynastie, par ton sourire tant exquis. De cet arome ruisselle le torrent de ta beauté : simple, vraie et sincère. Serre moi contre ton pouls, pouvoir délicieux. Et je me vois transplanter entre les berges de ton insouciante tendresse. Est-ce que je succomberai à cette noyade incongrue ?

Alors j’embarque sur ta robe cutanée comme le colibri arbore les airs d’un saut ambitieux. Ambigu est le chenal qui mène à ton émail : je remonte la cime qui se prétend être nez, né à né à l’année d’Elena. Et de là haut j’aperçois enfin la dermique utopie qui daignera, je l’espère, amener âme et mener mots au bonheur suprême que ton sourire enjolive. Cette petite ride telle corolle chrysalide, chrysanthème cristalline crisse à la joie une ode de suavité tant la cavité sincère de ton teint tantôt ton éteint d’intimes tempérances erre sereinement sur les rives de tes lèvres, harmonieuses. Happement je m’y mords pour trouver refuge dans la grâce de ton éclat qui saura me garder à l’ombre d’un remord perdu, ressassé. La vallée de l’empyrée s’incline à la contemplation devant le royaume d’une nymphe qu’on te prédit, qu’on te sait, que tu sembles. Que tu es, belle, délicate et heureuse ! Mais le flot de ta robe, fluide tant pur, m’emporte déjà. Alors je m’agrippe à ces lianes dorées qui s’écoulent, adorées, quand l’Alyzée y vient flatter l’apesanteur, jusqu’au coffre du cœur.

Cache-cache en chute libre dans cascade de flutes ivres fredonnant les bourgeons d’une fin léonine. Et je m’en vais déjà, t’apercevant encore, te contemplant enfin. Mais ne te recroqueville point, lève simplement le crâne : d’indéniables cohortes se drapent et se heurtent aux syrphes du ciel implorant ce doux rire, sous la voute céleste - doux firmament - qui dès lors te moleste.


Gaston


jeudi 25 février 2010

Cascades

Une peinture que j'ai faite pendant les vacances.

vendredi 19 février 2010

Xeroderma Pigmentosum


Epouse ce frisson néogène et lointain,
Car, par d’indécentes délicatesses, elle
S’accroche à tes larmes, Lune, Muse si frêle,
Qui pigmente déjà les douceurs de ton teint.

Poulbot de Séléné, marâtre, puis matrice,
A fleur de peau tu es luciole d’une vie.
Lumières éclipsées, sas d’un bonheur fini,
Entôlent tes lueurs, te laissant en coulisses.

De brumes charnelles se subliment tes noces
Qui s’immiscent sans cesse à la faveur d’Eos,
Colombe des Titans, perçant cette clarté,
Tes plumes incisent Hélios d’une bonté.

T’effleures-tu bien trop pour ne pas t’efflorer,
Au père sidéral que tu viens déplorer.
Cesse d’arborer les cygnes d’une passion
Séduisante, non moins frigide en émotions.

Funeste éphélide qui marque ton destin,
Qui hurle de rousseur un
Au clair de la lune
Cruel, amer, cuisant. Et le ton est châtain :
Nuances avariées, jaunes, roses et brunes.

Tu sais ton temps brûlé, ta durée consumée
Sur ce fil sans prisme, bicolore genèse,
Qui en est turpide, coiffée d’odieuses braises.
Ecoute la flamme te fouetter, abîmée.

Le mitard charbonnant dans ton feu crépuscule
Incertain, nébuleux, quand la geôlière Aurore
Du bagne solaire pellicule ta mort,
C’est ton désert violet qui devient ergastule.

Maghrébine le doux mistral est bien trop loin
Pour étreindre ton corps d’une modeste parfum.
Grimpe l’Atlas, défier l’inquisiteur céleste.
Pater vitae sic tuae mortis est

Le soleil se couche mais il ne meurt jamais.
C’est pourquoi ton rare scorpion diurne immole
Lumière vive pour ombre atonique, frivole.
L’étoile enflamme ta liberté désormais.

Tendre éclat qui luit tant, temps éclaté qui sue
Tant. Telle l’épave barbare sur ta robe,
Ta dépouille se peint d’insolentes sangsues,
Tyrans indéniables, cohorte des plus nobles.


Ton aube se drape d’une bruine de cendres
Cutanée, merveille qui courtise gangrène
Dermique, beauté qui saupoudre les étrennes
Obscènes, vitales d’épices tant cassandres.

De sénescence tu sens ces sens s’éclipser
Goute à goute. Et le souffle s’égare, garrot
Stellaire inhumant ton parfum déjà gercé.
Au déclin du sauveur, c’est l’essor du bourreau.

Sens tu la stridence sur ton humble épiderme ?
C’est Anubis déjà, qui s’abat d’un bras ferme,
En crissant les marches de cette allée mortelle ;
Bourgeon inerme sur l’îlot de ta prunelle.


De ses derniers rayons, si fidèles chimères
La comète peu à peu dérobe ton âme,
Flamboyant ta robe, et l’enrobe de flammes.
Déréliction déjà transfusée isomère.

Martyr régi selon une nyctinastie
Sempiternelle tu resteras d‘apathie,
Tel pétale que nul n’admire, et galaxie
Délaissée pour cause de diurne inertie.


L’astre t’a embraser ; embrasse donc les cieux,
De cette peau fanée, peaufinée d’une pluie.
Mais admire, d‘abord, comme la Lune luit :
Plus une brise, plus une vie dans tes yeux.

Déploie tes brûlures de joie comme des ailes.
Puis contemple ô combien le soleil étincèle,

A merveille, ce soir, ton coeur, déjà, flétri.

Edouard

jeudi 18 février 2010

bou(e)(t)

deux bouts de boue debout .....

lundi 15 février 2010

Norma Jeane


Aujourd'hui j'aimerai vous parler d'un femme exceptionnelle.

Norma Jeane connue sous son nom de scène "Marilyn Monroe".
Norma est née en 1926 et meurt en 1962 assassinée ou c'est-elle suicidée ?
Je me pose cette question depuis si longtemps, mais personne ne ressoudera ce mystère!!
Norma a fait des grandes choses dans sa vie elle n'était pas seulement célèbre pour sa beauté mais surtout pour son cœur, pour son amour quelle donnait et pour la joie qu'elle diffusait autour d'elle.
Ce que beaucoup de gens ignorent c'est que cette femme a chanté cette fameuse chanson "I wanna Be loved By You" pour des soldats Coréens où elle a failli perdre la vie car elle a chanté en hiver et a été atteinte de plusieurs pneumonies en même temps.
Marilyn a été beaucoup insulté car les gens ne voyaient que son coté sexy et la croyais peu intelligente mais derrière sa beauté ce cachait une femme merveilleuse et qui avait les pieds sur Terre.
Norma a joué dans quelques films comme " 7 ans de réflexions" ou encore " Certains l'aime chaud" et j'en passe ....
Pour moi personne ne pourra remplacer Marilyn Monroe elle est unique et restera à jamais dans le cœur des gens. Cette pin-up tant aimé, cette Betty Boop en blond, le fameux "poo-poo-pee-doo" et bien encore il y a tellement de choses a dire sur elle ....
Marilyn Monroe était, reste et restera une des premières Pin-up, la seule Pin-up restante est Dita Von Teese, je voulait la citer car elle est la seule qui vit encore dans les années 70 en 2010!

Norma restera toute ma vie la plus belle femme au monde et la personne qui ma toujours fait rever depuis que je suis petite.

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?


"Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel."
Léo Ferré

vendredi 12 février 2010

Brut.


Dévoile-toi doux crachin boréal. Tu es si belle. Laisse-moi te contempler, un peu certes. Laisse-moi te discerner, beaucoup et.

Tu t’es déposée sur une frêle fibre d’insouciance, or septentrional, n’est-ce pas ? Et tu la contournes désormais, la définissant déjà. C’est le drap d’une fragilité arachnéenne presque céleste qui m’anime en énigmes. Et permets-moi de te dire ô combien j’aime tes traits éthérés presque évaporés. Etourdie, débauchée, impudique, indécente et j’épouse ta perfection. Oxymore de saveurs, tu me meurs de couleurs, tu te tue sous nuances et éveilles mes sens. Ton délicat qui crèvera sous les bourgeons, je l’embrasse dans la fumerolle de mes atomes. Ils s’ouvriront de douleur quand tu hurleras de douceur, aimée, impalpable. Chrysanthème des passions, je t’aime.

Referme-toi, que j’admire ton réveil ; neige qui émerveille, tant.


jeudi 11 février 2010

Lire

"Il savait lire.
Ce fut la découverte la plus importante de sa vie. Il savait lire. Il possédait l'antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire. Mais il n'avait rien à lire."

"Ses romans d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes."

Luis Sepùlveda Le vieux qui lisait des romans d'amour

mercredi 10 février 2010

D'après Larousse en ligne



RELIGION

nom féminin (latin religio)

- Ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l'homme avec le sacré.

- Ensemble de pratiques et de rites spécifiques propres à chacune de ces croyances.

- Adhésion à une doctrine religieuse ; foi : N'avoir plus de religion.

- Littéraire. Toute organisation ou activité pour lesquelles on a un sentiment de respect ou de devoir à accomplir : La politique était pour lui une religion.

Et d'après vous ?


vendredi 5 février 2010

A Philis, sonnet baroque de 1628



Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.


Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.


La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.


Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.


Pierre de Marbeuf, Recueil des vers


jeudi 4 février 2010

Les droits des lecteurs

"LES DROITS IMPRESCRIPTIBLES DU LECTEUR :
1 Le droit de ne pas lire.
2 Le droit de sauter des pages.
3 Le droit de ne pas finir un livre.
4 Le droit de relire.
5 Le droit de lire n'importe quoi.
6 Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
7 Le droit de lire n'importe où.
8 Le droit de gaspiller.
9 Le droit de lire à voix haute.
10Le droit de nous taire."

Daniel Pennac, Comme un roman
On m'a toujours dit:
Ne remets jamais au lendemain ce que tu peux faire le jour même
mais aussi
profite de l'instant présent
et puis même si
le travail fait la santé
je considère que
on ne vit qu'une fois
alors je
vois la vie du bon côté
car
même les nuages les plus noirs enfantent un rayon de soleil
on me dit
tu crois au père noël ?
je réponds
demain est un autre jour
je pourrai continuer ainsi longtemps mais
même les meilleures choses ont une fin

Piolet musical

Danse sempiternelle, qui goutte de pas en pas,
Sauras tu trouver la cadence, muette à ton destin ?
Danse sempiternelle, qui frappe de cordes en bois,
Accepteras tu ton destin, muet dans sa cadence ?

Et cette gifle auditive,
C'est le ton rauque,
De ta voix,
Douce.

mercredi 3 février 2010

Elle manque de tout

Le manque d'inspiration tout le monde connait ça un jour
on arrive pas écrire, dessiner peindre...
Le manque de sommeil me parait être un manque cruel
car il est dut a un désir de plus de chose que notre corps nous le permet
Le manque d'maour que l'on veut combler par tous les moyens même si ça fait mal de chercher l'amour là où il n'est pas et où il ne sera jamais
Le manque, le vrai celui qui ronge de l'intérieur et fait mal
on veut toujours combler un manque et on finit par manquer d'autre chose
Le manque fait vivre et pousse a vouloir plus, à avancer malgré...

Le manque.