jeudi 5 août 2010

La Miotte




Contrairement à ce que l'on peut croire le symbole de Belfort n'est pas le lion, mais la tour de la Miotte. La tour fait partie du fort de la Miotte. La construction du fort a débuté en 1831 et se poursuivra jusqu'en 1840. Creusé dans la roche, elle devait assurer la protection de Belfort et empêcher l'accès à la ville par le Nord-Est. La tour a été plusieurs fois détruite et reconstruite. Depuis la colline où trône la tour on peut avoir un magnifique panorama de la ville de Belfort et de l'étang des forges.
L'hymne de Belfort, Les Enfants de la pierre de la Miotte, porte le nom du monument.

jeudi 29 juillet 2010

samedi 24 juillet 2010

Comme un sentiment de déjà-vu =)


"Dès leur première rencontre, il l'avait aimée, mais ce sentiment, qui le submergeait jusque dans ses rêves, avait beau être une passion absolue, il lui manquait néanmoins l'événement décisif qui viendrait l'ébranler, c'est-à-dire la claire prise de conscience que ce qu'il recouvrait, se dupant lui-même, du nom d'admiration, de respect et d'attachement, était déjà pleinement de l'amour, un amour fanatique, une passion effrénée, absolue. Mais une espèce de servilité en lui réprimait violemment cette prise de conscience : elle lui semblait si lointaine, trop haute, trop distante cette femme radieuse, ceinte d'un halo d'étoiles, cuirassée de richesse, de tout ce qu'il avait expérimenté de la féminité jusqu'ici."
Le voyage dans le passé, Stefan Zweig

jeudi 22 juillet 2010

vendredi 16 juillet 2010

Neptune est un insecte

Et sur le pli nuptial
De ton jupon bleuet
Une arachnide lusait
Au couvert impartial.

Funambule titubant
Sur le brin de tes voutes
L'arlequin à turbans
Gis à l'ombre d'un doute

D'un doigté indécis
Elle, au galbe empoté
T'apprécie, âpre, préci-
euse, au sable imputé

Sinueuse piété
Sous les nuées
Si les nues meurent
Sur ton corps ocre
d'une lueur
encore âcre.

Et mon corps sait
Combien ton corsage
Si bien corsé
Mais encore sage
Corce l'écorce
De nos corps d'âges.
En cordés, nu et
encore dénués sur tes lippes
Je titube tel tulipe
Sous tous temps
Sans tutelles
Et fussent elles
bien futées, pas futiles
bien furtives
en sûreté.

Ô que d'ivresses diverses
Qui gercent ton derme
Et bercent mes cils.
S'il est cents syrphes austraux,
Sans dire astral,
Je meurent aux astres très
près des attraits
abstraits prêts
à voler auprès
des astres âpres
voilés tant violés.

T'envoler tu dois
M'écouter tu peux
Jouir tu dois
Partager tu peux


Gaston

lundi 5 juillet 2010

les mots

Les mots sont notre moyen d'expression
par la parole, le chant, l'écriture ....
Tout commence par un mot :
les belles histoires comme les moins belles.
Certains mots sont faciles à dire
d'autres restent muets pour toujours.
Les mots traduisent les maux
et certains maux sont due a des mots
et inversement.
Les mots manquent parfois
pour exprimer a ceux qu'on aime
ce que l'on ressent.
Mais quelques mots peuvent tout changer
un signe de la main , un sourire puis des mots
pour justifier l'absence auprès d'une amie,
ce geste envers un amant ou ces autres mots
pour un amour.


jeudi 24 juin 2010

Silva,ae,f : la forêt



En raison du bac je n'ai pas pu poster quelque chose jeudi dernier, mais aujourd'hui j'ai trouvé le temps de poster un petit quelque chose :)

jeudi 10 juin 2010

Merci !

Je tenais à congratuler Gaston, Clo', Blanche Neige, Granny, Mamie Pissenlit, Nicovondrakenov et yoda pour leur immense participation sur blog et pour tout le temps que vous avez consacré au blog du petit groupe de soutien de français :) Bravo et merci d'avoir fait fonctionner le blog grâce à vos superbes articles ;)

Tiphaine

lundi 7 juin 2010

Ô


Ô sainteté
au sein tété

Ô saint traité
au cintre hâté

Ô satiété,
sain, raté

Ô saint athée
aux seins tâtés


Gaston


jeudi 3 juin 2010

dimanche 30 mai 2010

Nu


Je suis nu, des nues et des nuages dénués de tout âge énumèrent tes merveilles tant nuptiales que vermeilles, vermillons. Et mes vers à millions m’avertissent que ma verge hisse les toiles où ma verve tisse l’étoile. Et toi, l’inconnu méconnu, mais connu à toi-même, ô toi môme l’ingénu au génie incrédule qui accrédite mes terres nues, éternelles. J’éternue, et ternes nuances. Elle, terre à terre, veut se taire à tord sous la bise de mon corps nu, biscornu. Celle qui au nucelle nucléé, clémente, sous ta clé à menthe salée, scellée. Seule et revenu de ton rêve nu, à main nu elle m’envoute, manuellement vouté j’insinue l’incision sinueuse. Je simule et stimule l’estimable de l’une par mes lunules, l’autre par ta lune lue à nue, mais à nulle j’annule. Déjà nubile, encore débile, au corps nu, en cor nu, des nues de billes s’accordent sous la nudité de nos nuitées. Et tu te laves nue sur l’avenue de nos nucléons. On s’enivre ni nus, nés, osée, ni névrosés aux lèvres rosées. Et d’Athènes, nu, j’atténue à tes nuances ; je suis athée, nuisance. Nuits ansées, entretenues entre tes nues cornues et mon corps nu, mon corps sait combien ton corsage si bien corsé mais encore sage corse l’écorce de nos corps d’âge. Encordé, encore dénué de tes lippes je titube telle tulipe sous tout temps, sans tutelle, et fusse-t-elle furtive, non pas futile mais bien futée. Elle t’est telle pétale qui s’étale puis pétille sur tes cils nucléaires. Et des aires nucléées j’exténue, l’air à la clé. Mais bien que nue ma nuque parvenue parviendra-t-elle maintenue ? Maintes nues sous les nuages, maintenant c’est le voyage que moi, con têtu, continu comme convenu tel détenu devenu malvenu, bel et bien chenu. Et le chenal d’Anubis, chenil nu des abysses nacrés, nuisibles à ma nuitée terne, elle est éternelle. Et depuis, me croyant poète, à coup d’absinthe je crève l’abcès, comble l’absence d’un saint absurde ; syntaxique absolument nu. Je suis nu, des nues et des nuages dénués de tout âge énumèrent tes merveilles tant nuptiales que vermeilles.

Gaston



jeudi 27 mai 2010

Montage


Un petit montage que je viens de faire avec un dessin que j'ai fait et une photo prise récemment :)

jeudi 20 mai 2010

samedi 15 mai 2010

Donne-moi une bonne raison


« Une bonne raison ? Tu veux une bonne raison ? T’y tiens vraiment ? Et bien c’est très simple. Je me fais chier ici. Tout me fait chier. Une femme charmante, des enfants adorables, une belle baraque, un boulot qui rapporte gros, rien qui dépasse. Et moi j’appelle ça une vie de con. Mais regarde-nous, regarde toi, regarde moi, on est encore jeunes, encore potables. Mais pour combien de temps, tu peux me le dire. On peut mourir d’une seconde à l’autre. Ah oui c’est vrai, comme tout le monde. Un beau matin ca y est : tu as fait ton tour de manège, c’est bien fini maintenant tu crèves, sans avoir vraiment rien connu. C’est comme vivre dans un palais dont on a vu que les chiottes. »

Antoine Méliot.



jeudi 13 mai 2010

... suite ?!


On peut considérer ce dessin comme la suite de celui de la semaine dernière :)

mercredi 12 mai 2010

la maison de campagne


J'aurai pu commencer
en vous expliquant pour quoi je suis mais je n'en ai pas envie

Il faudrai que je vous dise qui je suis et quel est mon but mais a quoi bon ?

On pourrai penser que je ne suis là que pour parler de moi

et oui vous avez raison

Mon histoire se finit dans une maison de campagne


j'ai souvent doutée de moi et de ce dont j'étais capable .On m'a toujours dit " donne toi les moyens d'y arriver et tout
se passera bien " j'y ai cru et j'en suis là.

M es études ont été honnorable bien que je n'en sois pas satisfait .

J aurai voulu être médecin ou avocat .


Moi je suis tout le monde , je rève d'avoir ce que je n'ai
pas et de pouvoir me débarraser de ce que j'ai. Je ne suis ni malheureux ni pauvre mais

j'aurai voulu être riche et puissant ..

L'argent ne fait pas la bonheur certe mais il permet d'acheter par exemple cette maison de campagne dans laquelle les héros de films finissent leurs jours .


Je n'ai pas de maison de campagne suis-je pour autant malheureux ? *

dimanche 9 mai 2010

Mamie Pissentit


Mamie Pissenlit pisse au lit en eaux libres quand Mamie a mis à Miami l’ami dont l’amidon domina les mamelles. Pour Bellamy, son bel ami, elle a mis le bel habit bel et bien abimé. Mémé ou Mamie mima, maline, l’Imam habile. A Bill et à rien l’Imam imagine bien l’abyme, jeûna comme Jeannot le jeunot tant jaune qu’un tagine à l’Imam. T’agitant à Lima la mamie domina Bellamy, mis à part l’empathie qui l’empare en partie, Mamie mimi, non pas mini, mima Mama qu’elle ne devînt pas à Miami, car elle resta ami-ami. De Lima au Mali Mamie est mimi, non pas mini comme Mimi Mathy mata ma tisane, attisée, qu’elle émane, elle et moi, d’un émoi qui profane, qui profite à Mamie, à Mathy, à Tati, à ta tisane dont l’Imam attisa, Bellamy a dit ça, Hissa Bille, Attisa-t-il la question d’hantise et tissu. Que Mamie me tissa, telle satyre. Et ça tire. Et ça mise. C’est mimi comme Mamie, pas mini comme Mini, Mamie misa gros sur ses minis amis. Minimisa-t-elle ? Non elle mimimisa telle Tata mis au tatami Mamie mimant, Mathy matant, Tati tâtant. Tant entre tisane et tagine, Imam et amis à mime irrités qui se tuent. Mamie Pissenlit, pisse au lit en eaux libres ce solide est pour toi.

Gaston


jeudi 6 mai 2010

Supernova


Dans le sillon sinueux silence somptueux se galbaient quelques arborescences sous la valse musette de feuilles muettes. A l'accordéon de ta hanche et sur la toupie branches, Vienne prenait vie, à l'envie d'une autre vie, d'une entrevie. D'une entrevue tes roseaux de rosée se noyaient dans l'iris. Risquerons nous une mesure de plus ? Plutôt souffrir que de quitter ce typhon sous tes cils vermeils. Merveille, la bise du pistil m'embrase et puisse-t-il la brise embrasser, la brume brasser. C'est la jupe de ta peau que j'enroberai sur parole. C'est sur la robe de tes lèvres que je baiserai ta corolle.

Gaston


...


voici un dessin que j'ai fait aujourd'hui même...

lundi 3 mai 2010

Lîme à cieux

Dans son lit massant
La limace sent
Son mâle aux cieux,
Malicieux,
Au mat lissant,
Mal vicieux,
Qu'elle lis sans mal :
"Délicieux !"
Gaston

vendredi 30 avril 2010

Je vis, je meurs; je me brûle et me noie.
J'ai chaud extrême en endurant froidure;
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai de grands ennuis entremêlés de joie;

Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir, maint grief tourment j'endure;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène;
Et quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis quand je crois ma joie être certaine,
Et être haut de mon désirée heur,
Il me remet en mon premier malheur.

Louise Labé, Sonnets.

Reste avec moi- Féloche

Jeune bonheur.

Étrange instant. Délicieuse sensation. C'est plus vertigineux que j'aurais pû l'imaginer. Les choses s'éclairent soudainement, tout paraît si évident. Tout mon corps est en ébullition; des milliers de papillons aux ailes immenses s'envolent à tire d'aile dans mon ventre au son de sa voix, des paroles prononcées.
J'ai le cerveau atrophié, paralysé. Que dire? Que faire? Que penser? J'ai peur. Délicieusement peur, et la peur me guide, et le désir me commande. Douce révélation; ses mots se sont imprimés dans mon esprit et continuent de résonner à mes oreilles. C'est une musique, la plus belle des chansons. Un instant, je pense à toutes les conséquences, à tout les interdits. Mais très vite je comprends qu'il m'est impossible de lui refuser ce qu'il me demande. Je suis liée à lui. Alors, sans trop savoir comment, je m'élance, me précipite vers lui, l'enlace...et perds pieds. Vertiges. La Terre tourne en tout sens, l'ordre du monde est renversé. Jamais il n'a été aussi beau qu'en ce moment où nous sommes blottis l'un contre l'autre. Je suis ici et là, consciente et inconsciente, je voudrais rester là toute ma vie et fuir loin reprendre mes esprits, je n'ai qu'une certitude: je l'aime. Et lui de rompre le silence qui nous enveloppe pour ne dire qu'un simple: "Je suis heureux."

Rock'n'Roll Talent Show- Son of Dave.
Coca Cola- Little red.

Mamie Pissenlit.

jeudi 29 avril 2010

ombres


J'ai pris cette photo pendant les vacances de Pâques et je l'ai retouchée en ajoutant les couleurs aux ombres.

lundi 26 avril 2010

Poème à ta ride


j'enchainerai mon échine
à un chêne
une machine
pour me penser ressuscité
dans tes soleils sollicités

et au solstice d'été
je me pisserai le corps
pour donné coeur et âme
à des flammes infâmes
que tes plumes proclament
d'abord
telle écume qui se pâme
encore

et je cristalliserai ces feux
de fours crématoires
en m'offrant pieux
aux langueurs de leurs grâces
pour me voir percevoir
une paire d'aperçus
ni naïvement reçus
si densément déchus

alors je creuserai ta sueur
à coup de baisers
à force d'émoi
sur tes intenses lueurs

déjà j'étreins les atomes
de tes caresses fantômes
comme le typhon dérobe
les feuillages monotones
qui se meurent sur ta robe
au plus brun des automnes
jusqu'à tes abimes cillés

et s'il est encore temps
et même si point
j'enroberai ton mythe
plus galbé que Venus
de ces tendresses de poing
de ces bagages décors
adorés arborés éructant Uranus

car seul ce désir est maître des sens
je veux enrober ta joie
épouser tes jouissances
pour savourer une fois
et s'avouer maintes fois
roi
je confinerai cet effroi
dans ton intime émail
qui de joie me trésaille

Gaston


samedi 24 avril 2010

Retour peu glorieux...

Alors voilà, Mamie Pissenlit tente un retour sur le blog, en espérant qu'on voudra bien l'y accueillir. Yoda refuse que l'on s'excuse, mais je crois que pour le coup, ça en vaut la peine. Alors voilà, je vous demande d'excuser ma longue absence, dûe sans doute à mon incapacité tenir mes engagements, ma lassitude de ses derniers temps qui coupait court à toute inspiration, ou bien encore juste ma médiocrité. Mais enfin, Mamie Pissenlit et là, et va donc tenter de rattraper un peu le temps perdu...

jeudi 22 avril 2010

Fontaine






Je voudrais vous parlez d'un endroit que j'ai visité ces vacances pâques et aussi l'été dernier. Cet endroit se nomme Fontaine de Vaucluse. Cette fontaine qui est plutôt une source, se trouve aux pied d'une falaise haute de 200 mètres.
La source à la particularité de voir son niveau d'eau croitre et décroitre au fil de l'année, comme on peut le voir sur les photos ci dessus ( eh oui, c'est le même endroits sur les photos du bas et du milieu. La photo du haut c'est aussi la fontaine mais à l'endroit où l'eau déborde) En été le niveau de l'eau est bas (voir photo du bas) mais en avril le niveau de l'eau est au plus haut ce qui provoque un débordement. (voir photo du haut et du milieu) C'est tout à fait impressionnant :) Cette source alimente la Sorgue. Le débit annuel de la source est de 600 à 700 millions de mètres cube, ce qui en fait la plus grosse source de France !
La Fontaine de Vaucluse est situé dans le sud-ouest de la France, dans le département du Vaucluse. Si vous passez par là un jour pensez à faire un détour pour voir cette source c'est vraiment spectaculaire surtout vers avril.

lundi 19 avril 2010

mardi 13 avril 2010

Commissure aphasique


C’était une conjugaison caressante sous tous temps, sans tutelle : imparfait grisâtre, futur proche dégagé, présent brumeux, conditionnel pluvieux, impératif orageux.

Elle coudoyait grâce et décadence dans une délicate insolence. Tel barbelé tant martelé, sur l’eau croupie d'un ébranlement stagnait notre nymphéa, entre Nymphe et Alyzée. Réalisez quelle harmonie parfaite, transplantée superbe ! Cette sève dépravée éjaculait si bien nos corpuscules dans un sain cheni, pieux face à l’union.

Je veux ce toucher impétueux tant indolent, comme la mer désire ses vagues des Sirs astraux, syrphes austraux, si sempiternelles, sens impies et ternes, elle, s'y lasse, éternelle, si lasse.

Si tu étais douce.

Si tu étais entre.

Si je t’aimais.

Alors j’embrasse. Et tu m’embrases de tes braises si basses qui se baisent et s’y brassent.

Je sentais nos lèvres se déchirer, nos langues se ruiner en magnificence telle épave d’un paradis qu'on dit en faillite. Et nos âmes se démantelaient lorsque s'épousait notre derme au drapé d’une brume merveilleuse, mère veilleuse, merde.

Telle une intraveineuse qu’on - destin - m'injectait à coup de puissantes fibres, ritournelle didactique : une morphine qui mord, fine, à la racine de nos âges, oubliés pas très loin. J’étais tactilement amnésique, tel damné délirant et succombant à des délices pressentis délits de délicatesse. Puissance, déesse. Puis sens hérétiques.

Fragile empyrée sur nos lèvres frêles, empirées. Je me nourrissais de curiosité, pour mieux peindre à la plume cette curieuse cité que tes traits rosacés daignaient m’offrir.

Dans la rosace de cette ride je cherchais ta gourmandise. Disons qu’elle s’attardait sur nos lippes dangereuses, oubliées pas très loin.

Gaston



dimanche 11 avril 2010

Miles


De beaux débiles déballent des bulles telles libellules qui déambulent, sur libellés d'un pédoncule. De pellicule à la bobine le babouin bâcle ses babines embobinées, débarbouillé. Celui-ci se débrouille pas mal en braille. A l'aveuglette il n'en démord : alcool, yeux coulants, rouges, sales et dents qui ont vécu. Quand s’embrouillent les autres il braille, baille, souille. Une fragile bouille se brouille avec les doigts escarpés de sa trouille : il se débat sans bien bader de ses débris qui l’ont bridé dans ce bar rauque d’un baroque enroué. Barbares frocs déblayés, à coup de mains sur des couilles détrempées. Détrompez-vous celui-là n’est pas saoul, juste souverain d’une passion unique, drôle, vraie, vertueuse. Et par des verres tueurs je te promets la fée verte si tu persévères à perdre ces vers, vers un père sévère. Oui, je te promets la fée verte ruisselant sur nos courbes douteuses, Toi, Miles, tout droit d’Istya enfanté, infortune paternelle, je scierai tes branches et des hanches batailles, barges mais barbues bâtiront leurs bagages de bagarre de ballet à ballons sans haleine. Sans halot ni baleine ton baptême est banni par anathème du bagne. Il ne te reste plus que ta place, ici, sur la scène des engagés, où même les bactéries balbutient d’un b à « ba » au baobab. Bagatelle des bacs à sable, pas sale mais passable. Pas sage et sans scelle ce passage n’est pas celle que leur cul frôlent. Drôle de bon débarras que débattras des lippes baveuses, bavardes de bavures : il y a des débats, il y a du débit, il y en a des beaux, c’est un début. Débusqué, le poivrot débouche de débauche déjà des biches sur des bûches débâchées. Des wagons bondés vagabondent et se tassent enfin, se taisent en vain dans cet univers sale, sept danses universelles. Virage. Puis rivages. C’est au bistrot de la bohème où on pisse trop et bien qu’on aime gratter ses bourses de papiers blancs à coup d’encre, de trousses, tout près d’un banc, que j’ai rencontré Miles, milles délices sous ton crâne complice. Miles, milles délices ; Miles.


Gaston


vendredi 2 avril 2010

Dita Von Teese


Dita Von Teese de vrai nom Heather Renée Sweet.
Elle est danseuse, c'est une pin-up.
Elle est la reine du burlesque.
Comme vous pouvez le constater j'aime cet univers 60's.
C'est quelque chose qui me fait rêver!
Le métier de Dita est de l'Art, malgrés cela elle a des valeurs!
Certaines personnes disent que c'est une rôle qu'elle joue mais non c'est elle.
Elle est toujours comme cela, jolie, sexy ...
On connait tous le numéro où Dita est dans un verre à Martini géant avec une olive dedans et elle danse dedans ce numéro est magnifique!!
Certes ses spectacles sont osés et pour les adultes mais ils sont magnifiques.
Elle a pour idéale toute les pin-up des années 60's dont Marilyn Monroe.
Voila je vous fais encore découvrir quelqu'un que j'admire!

jeudi 1 avril 2010

jeudi 25 mars 2010

Sakura



Avec l'arrivée du printemps je voulais vous parler d'un arbre que je trouve magnifique. Il s'agit du cerisier japonais ou Sakura (さくら). Cet arbre fleuri au début du printemps mais ne le reste que peu de temps (environ 1 semaine). Par ailleurs au Japon, il est considéré comme le symbole de la beauté éphémère et comme une métaphore de la vie qui est belle mais de courte durée.
Le cerisier japonais est très présent dans la vie des gens au Japon. Il est présent dans les jardins les parcs et les écoles. De plus la rentrée des classes au Japon ce fait en avril donc, en même temps que la floraison des cerisiers :)
On peut aussi trouver cet arbre dans de nombreuses estampes japonaises, dans la littérature ou la musique.
Enfin, il existe une coutume, appelé Hanami (見 signifiant « regarder les fleurs ») qui consiste à pique niquer, se réunir et parler sous les cerisiers en fleurs. Un moyen de se distraire et de se reposer pendant un court moment ;)

mercredi 24 mars 2010

Double tranchant

Émile assimile à six milles lyrics enjoués sous un blues apaisant des rimes en fusion à notes à foison qui se pèsent, se basent, se plaisent sur son blaze. D'une phase maladive en une phrase salvatrice Émile éructe doux blasphèmes, ne sachant point où trouver la vérité : pile ou face ? Qui file ou passe ? Défile, Émile, ce vice vivace, dépasse cette vaste vis de valse. Puis visse et brasse enfin, en vain. Vincent s'en vînt, vis sans envie, dévie, vissure vidée, survie, avis vis à vis Vincent visa sa vie, tira, rati, rata puis, vînt sans vie, Vincent vit cent-vingt veaux. Vincent va. S'il vacille, sillonne sur ses cils en rogne, ces cygnes qui voguent révo-queront bientôt ses signes, tant bien s'ils signe, cils de cygnes.

Gaston

dimanche 21 mars 2010

Flore, petite héroïne.


Sur le brasier de son derme s’embrassent quelques germes d’héroïne, Flore petite héroïne caressée à coup d’injections, apaisée à force d’infections qui la mordent. Morphine. Quelle mort si fine qui mortifie sa destinée sur cet épi d’épiderme dessinée à l’épine de son fixe, telle épigramme que Flore fixe, bouche bée. Et puis gramme à gramme son sang se perd. Et goutte à goutte le fluide opère. Ecoute et goûte sa sève en clé de dos qui rêve en crescendo. Docile arme que Flore effleure d’efforts. Des fleurs poussent son doigt contre la détente de l’aiguille qui, jusqu’à détente, déteint son teint et l’aiguille d’un souffle qui s’égare, garrot stellaire inhumant son parfum déjà gercé. C’est une paix où délits et délices par paire fusionnent, délicieuse perfusion entre transe et fusil c’est l’outrance effusive de sa transfusion. Infusion ardente à fleur de peau injectée, hardie, éjectée de glace et jactée de braises, qui tant bien s'enlacent, Flore, et si bien la baisent. La bise de son échine s’infecte d’un vertige, telle tige verte et infecte qui affecte sa peau fanée, peaufinée d’un noir strident, morose, abject. Quand soudain d’un soupçon de frisson la suave pupille au pupitre de sa joie se réjouis d’un amer réveil. A merveille elle s’éveille, Flore. Car la vie la déflore, vieille fleur. Flore, petite héroïne. Flore.


Gaston



vendredi 19 mars 2010

Je vole.


O que d'ivresses diverses
Qui gercent mon derme
Et bercent mes cils
S'il est cent syrphes astraux
Sans dire austraux
Je meurs aux as, très près des attraits abstraits prêts à se violer auprès des astres aptes à se voiler après les astres âpres,
Violets, tant volés.
T'envoler tu dois,
M'écouter tu peux.
Jouir tu dois,
Partager tu peux.

Gaston


jeudi 18 mars 2010

Les échappées de 19h

Voici encore un dessin pour le blog. Qu'en pensez vous ?

mardi 16 mars 2010

Là où tu revivras


J'aimerai pouvoir t'emmener là
Où tu ne connais pas,
Partir loin toute les deux
T'éloigner de tes malheurs
Te faire visiter ton bonheur.
Là où tes larmes s'échapperont
De tes yeux que par bonheur.
Là où ton rêve s'exaucera,
Devant tes yeux
Dans lesquels se reflètent
Ces milles et une lumières.
Voir à nouveau un sourire
Se dessiner sur ton visage.
Ne plus penser à rien
Juste à nous et à notre amitié.
Je veux revoir cette personne
Qui a la joie de vivre.
Nous avons la vie devant nous
Pour nous inquiéer.
Je ne veux plus voir cette tristesse
Ce deviner dans ton regard.



J'ai écrit ce texte hier soir, il est entièrement dédié à une des mes amies qui compte énormément.



Clo'

lundi 15 mars 2010

Aliénor d'Aquitaine


Aliénor d'Aquitaine était Reine de France puis d'Angleterre, elle a non seulement exercé le pouvoir avec autorité, mais elle était également une femme libre et une princesse érudite. Autant de qualités qui font d'elle l'une des plus grandes dames du Moyen-Age. Elle épousa Louis VII avec qui elle eut 2 filles puis elle épousa Henri II avec lequel elle aura Richard cœur de Lion et Jean Sans Terre entre autres. En 1904 elle mourra, elle est inhumée à Fontevraud où l'on peut voir son gisant à coté de celui de Henri II.

dimanche 14 mars 2010

Ondine


Une bande d'amis : Louis, Jacques, Napoléon et Bertrand se disputent la sirène. Chacun la désire.

"Ondine ! Dinons à midi, amie dont, dit on, dix tons t'ont dicté t'équité dix ronds d'ondes innées." diront Ondine et Aloysius.
- Ondine, dis non ! Car ni l'amidon ni l'amidol n'administre la nitre si folle.
Ondine dit non.
- Ondine, dinons au nid, on dit dix, onze heures ?
- Que nenni ! C'est un leurre !
- Ne dis nom que si non. Sinon on scie ton nid, dont six tons aux dons d'onces ; citons : "redondance".
- O douce Ondine aux dons denses ! O nixe des danses, disons Ondine : dinons sine die."
Ondine dit nom.
Ondine ne dit non.

Gaston


samedi 13 mars 2010

C'est beau la vie - Jean Ferrat


Le vent dans tes cheveux blonds
Le soleil à l'horizon
Quelques mots d'une chanson
Que c'est beau, c'est beau la vie

Un oiseau qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux
Et son cri par-dessus tout
Que c'est beau, c'est beau la vie

Tout ce qui tremble et palpite
Tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j'ai cru trop vite
À jamais perdu pour moi

Pouvoir encore regarder
Pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter
Que c'est beau, c'est beau la vie

Le jazz ouvert dans la nuit
Sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris
Que c'est beau, c'est beau la vie

La rouge fleur éclatée
D'un néon qui fait trembler
Nos deux ombres étonnées
Que c'est beau, c'est beau la vie

Tout ce que j'ai failli perdre
Tout ce qui m'est redonné
Aujourd'hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée

Pouvoir encore partager
Ma jeunesse, mes idées
Avec l'amour retrouvé
Que c'est beau, c'est beau la vie

Pouvoir encore te parler
Pouvoir encore t'embrasser
Te le dire et le chanter
Oui c'est beau, c'est beau la vie

Jean Ferrat


jeudi 11 mars 2010

Pour le blog...

J'ai voulu faire un dessin spécialement pour le blog. Voilà le résultat :) Dites moi ce que vous en pensez.

mercredi 10 mars 2010

La panne

On s'est tous un jour réveillés en pleine nuit avec cette denrée si précieuse
qu'est l'inspiration.
En pleine nuit, on ne sait pas comment ni pourquoi mais elle est là,
mais restera t elle jusqu'au lendemain ?
Pourra -ton exploiter cette merveilleuse idée qui est soudain apparue ?
Aura t elle encore tout son éclat demain,
lorsque le jour brouillera cette pensée nocturne si vive ?

Cette nuit je me suis réveillée, j'ai imaginée l'histoire d'une grenouille qui parcourait le monde
Mais que cherchait elle ?
Je ne m'en souviens plus.....

La grenouille est restée mais la fin de cette histoire , elle reste introuvable.
Peut être la retrouverai-je ce soir lorsque l'inspiration comblera cette panne qui laisse ma petite grenouille courir à travers les champs sans but précis.

Demain je me réveillerai surement avec une autre histoire sans fin qui comblera mon carnet d'aventures sans fins et je trouverai alors un compagnon pour ma grenouille qui continura à courir mais plus toute seule,
elle sera accompagné peut être d'un géant qui lui voudra revoir la mer ou d'un gnôme qui cherchera la grenouille.

Un gnôme et une grenouille ?
Pourquoi pas ??

vendredi 5 mars 2010

Norma Jeane 2


Je suis de nouveau outrée de voir des auteurs connus critiquer, insulter, juger la vie sexuelle de Marilyn. C'est insupportable pour les gens qui l'admire. Je viens a l'instant de lire un article dans Le Monde de James Ellroy, où il raconte des choses vraiment aberrantes sur Marilyn des choses qui ne le regarde en aucun cas! Ce genre de jugement ne devrait pas être publiés. Marilyn a emportée avec elle le secret de sa mort et de sa vie amoureuse personne ne le saura alors pourquoi raconté des mensonges ?!

jeudi 4 mars 2010


Non, la vie n'est pas une illusion. Comment oses-tu prôner une telle connerie. Tu tenteras vainement de tenir ce même discours lorsque tu seras dans ta tombe ... Et t'auras donc vécu pour rien ? Une fiction dis tu ? Mais où sera le vrai, dans ta mort ? A quoi sert ta vie dans ce cas ? Non mais réfléchie à tes mots. je ne vois pas en quoi le songe de la vie est la cause de son plus grand bien.
"Songe : nom masculin singulier :

- rêve"
"Rêve : Nom masculin singulier :
- production psychique involontaire survenant pendant le sommeil."
Outre le sommeil, la conception que tu te fais de la vie est donc une production involontaire ?
Mais que fais tu donc, alors, du vécu, du ressenti ? Ne contrôles tu rien ? C'est carrément une inclination là. Tu encrasses.
Ne dis pas que la vie est une illusion, la tienne peut être l'est. Mais pas la vie. Comment oses-tu cracher ainsi sur ce Tout ?
Alors ne tente pas de feindre ton réel ressenti dans d'indéniables conneries. C'est plus minable qu'autre chose.


Info
















En novembre je vous avait parlé des Nuits de Feu qui se déroulent tout les deux ans au château de Chantilly. J'avais entendu dire qu'elle ne se feraient plus à Chantilly. J'ai du nouveau :) Les Nuits de Feu restent à Chantilly mais au lieu de se dérouler cette année, comme c'était prévu, elle sont reportées à l'année prochaine. Voila, je tenais à vous apportez une réponse à cette question rester jusqu'ici sans réponse.

mercredi 3 mars 2010

Au fond

J'ai longtemps pensé que la vie n'était qu'une succession de choses,
d'événements qui arrivent et qui forcent ou nous permettent d'évoluer
mais aujourd'hui je n'en suis plus si sure
Est ce que tout ce qui nous arrive à vraiment un sens ?
Le fond de tout ceci n'est-il pas creux ?
Contôle t-on vraiment sa vie ?
Du fond de mon trou je voit la vie, celle des autres, la mienne
comme un spectateur au théâtre ou encore comme
un acteur qui subit l'action d'un auteur extravagant
sans décider de mes répliques et ne pouvant même pas sous le contôle abusif
du metteur en scène les menner comme je l'entends.
Au fond c'est sans doute mieux de ne pas savoir ce que réserve le prochain acte
afin de ne pas précipiter la mort du héros tragique que j'observe de mon siège
A la fin j'applaudirais ce commedien méritant qui aura résisté à la pression et
qui récoltera les applaudissement et les fleurs our ensuite changer de peau
et tout recommencer .

samedi 27 février 2010

Portrait d'une nymphe


Pistil des passions, passons dans tes mires qui nous virent déjà épouser et peser à coup de milliers explosions quotidiennes les intrépides nations iridiennes de ton abîme ophtalmique, si pur en son sein, si sain en césures, diurnes cassures cassées, encaissées. Ces quelques pétales ombreux, fiers arbres sidéraux, ose en vain égaler l’allée détalée de ta dynastie, par ton sourire tant exquis. De cet arome ruisselle le torrent de ta beauté : simple, vraie et sincère. Serre moi contre ton pouls, pouvoir délicieux. Et je me vois transplanter entre les berges de ton insouciante tendresse. Est-ce que je succomberai à cette noyade incongrue ?

Alors j’embarque sur ta robe cutanée comme le colibri arbore les airs d’un saut ambitieux. Ambigu est le chenal qui mène à ton émail : je remonte la cime qui se prétend être nez, né à né à l’année d’Elena. Et de là haut j’aperçois enfin la dermique utopie qui daignera, je l’espère, amener âme et mener mots au bonheur suprême que ton sourire enjolive. Cette petite ride telle corolle chrysalide, chrysanthème cristalline crisse à la joie une ode de suavité tant la cavité sincère de ton teint tantôt ton éteint d’intimes tempérances erre sereinement sur les rives de tes lèvres, harmonieuses. Happement je m’y mords pour trouver refuge dans la grâce de ton éclat qui saura me garder à l’ombre d’un remord perdu, ressassé. La vallée de l’empyrée s’incline à la contemplation devant le royaume d’une nymphe qu’on te prédit, qu’on te sait, que tu sembles. Que tu es, belle, délicate et heureuse ! Mais le flot de ta robe, fluide tant pur, m’emporte déjà. Alors je m’agrippe à ces lianes dorées qui s’écoulent, adorées, quand l’Alyzée y vient flatter l’apesanteur, jusqu’au coffre du cœur.

Cache-cache en chute libre dans cascade de flutes ivres fredonnant les bourgeons d’une fin léonine. Et je m’en vais déjà, t’apercevant encore, te contemplant enfin. Mais ne te recroqueville point, lève simplement le crâne : d’indéniables cohortes se drapent et se heurtent aux syrphes du ciel implorant ce doux rire, sous la voute céleste - doux firmament - qui dès lors te moleste.


Gaston


jeudi 25 février 2010

Cascades

Une peinture que j'ai faite pendant les vacances.

vendredi 19 février 2010

Xeroderma Pigmentosum


Epouse ce frisson néogène et lointain,
Car, par d’indécentes délicatesses, elle
S’accroche à tes larmes, Lune, Muse si frêle,
Qui pigmente déjà les douceurs de ton teint.

Poulbot de Séléné, marâtre, puis matrice,
A fleur de peau tu es luciole d’une vie.
Lumières éclipsées, sas d’un bonheur fini,
Entôlent tes lueurs, te laissant en coulisses.

De brumes charnelles se subliment tes noces
Qui s’immiscent sans cesse à la faveur d’Eos,
Colombe des Titans, perçant cette clarté,
Tes plumes incisent Hélios d’une bonté.

T’effleures-tu bien trop pour ne pas t’efflorer,
Au père sidéral que tu viens déplorer.
Cesse d’arborer les cygnes d’une passion
Séduisante, non moins frigide en émotions.

Funeste éphélide qui marque ton destin,
Qui hurle de rousseur un
Au clair de la lune
Cruel, amer, cuisant. Et le ton est châtain :
Nuances avariées, jaunes, roses et brunes.

Tu sais ton temps brûlé, ta durée consumée
Sur ce fil sans prisme, bicolore genèse,
Qui en est turpide, coiffée d’odieuses braises.
Ecoute la flamme te fouetter, abîmée.

Le mitard charbonnant dans ton feu crépuscule
Incertain, nébuleux, quand la geôlière Aurore
Du bagne solaire pellicule ta mort,
C’est ton désert violet qui devient ergastule.

Maghrébine le doux mistral est bien trop loin
Pour étreindre ton corps d’une modeste parfum.
Grimpe l’Atlas, défier l’inquisiteur céleste.
Pater vitae sic tuae mortis est

Le soleil se couche mais il ne meurt jamais.
C’est pourquoi ton rare scorpion diurne immole
Lumière vive pour ombre atonique, frivole.
L’étoile enflamme ta liberté désormais.

Tendre éclat qui luit tant, temps éclaté qui sue
Tant. Telle l’épave barbare sur ta robe,
Ta dépouille se peint d’insolentes sangsues,
Tyrans indéniables, cohorte des plus nobles.


Ton aube se drape d’une bruine de cendres
Cutanée, merveille qui courtise gangrène
Dermique, beauté qui saupoudre les étrennes
Obscènes, vitales d’épices tant cassandres.

De sénescence tu sens ces sens s’éclipser
Goute à goute. Et le souffle s’égare, garrot
Stellaire inhumant ton parfum déjà gercé.
Au déclin du sauveur, c’est l’essor du bourreau.

Sens tu la stridence sur ton humble épiderme ?
C’est Anubis déjà, qui s’abat d’un bras ferme,
En crissant les marches de cette allée mortelle ;
Bourgeon inerme sur l’îlot de ta prunelle.


De ses derniers rayons, si fidèles chimères
La comète peu à peu dérobe ton âme,
Flamboyant ta robe, et l’enrobe de flammes.
Déréliction déjà transfusée isomère.

Martyr régi selon une nyctinastie
Sempiternelle tu resteras d‘apathie,
Tel pétale que nul n’admire, et galaxie
Délaissée pour cause de diurne inertie.


L’astre t’a embraser ; embrasse donc les cieux,
De cette peau fanée, peaufinée d’une pluie.
Mais admire, d‘abord, comme la Lune luit :
Plus une brise, plus une vie dans tes yeux.

Déploie tes brûlures de joie comme des ailes.
Puis contemple ô combien le soleil étincèle,

A merveille, ce soir, ton coeur, déjà, flétri.

Edouard

jeudi 18 février 2010

bou(e)(t)

deux bouts de boue debout .....

lundi 15 février 2010

Norma Jeane


Aujourd'hui j'aimerai vous parler d'un femme exceptionnelle.

Norma Jeane connue sous son nom de scène "Marilyn Monroe".
Norma est née en 1926 et meurt en 1962 assassinée ou c'est-elle suicidée ?
Je me pose cette question depuis si longtemps, mais personne ne ressoudera ce mystère!!
Norma a fait des grandes choses dans sa vie elle n'était pas seulement célèbre pour sa beauté mais surtout pour son cœur, pour son amour quelle donnait et pour la joie qu'elle diffusait autour d'elle.
Ce que beaucoup de gens ignorent c'est que cette femme a chanté cette fameuse chanson "I wanna Be loved By You" pour des soldats Coréens où elle a failli perdre la vie car elle a chanté en hiver et a été atteinte de plusieurs pneumonies en même temps.
Marilyn a été beaucoup insulté car les gens ne voyaient que son coté sexy et la croyais peu intelligente mais derrière sa beauté ce cachait une femme merveilleuse et qui avait les pieds sur Terre.
Norma a joué dans quelques films comme " 7 ans de réflexions" ou encore " Certains l'aime chaud" et j'en passe ....
Pour moi personne ne pourra remplacer Marilyn Monroe elle est unique et restera à jamais dans le cœur des gens. Cette pin-up tant aimé, cette Betty Boop en blond, le fameux "poo-poo-pee-doo" et bien encore il y a tellement de choses a dire sur elle ....
Marilyn Monroe était, reste et restera une des premières Pin-up, la seule Pin-up restante est Dita Von Teese, je voulait la citer car elle est la seule qui vit encore dans les années 70 en 2010!

Norma restera toute ma vie la plus belle femme au monde et la personne qui ma toujours fait rever depuis que je suis petite.

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?


"Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel."
Léo Ferré

vendredi 12 février 2010

Brut.


Dévoile-toi doux crachin boréal. Tu es si belle. Laisse-moi te contempler, un peu certes. Laisse-moi te discerner, beaucoup et.

Tu t’es déposée sur une frêle fibre d’insouciance, or septentrional, n’est-ce pas ? Et tu la contournes désormais, la définissant déjà. C’est le drap d’une fragilité arachnéenne presque céleste qui m’anime en énigmes. Et permets-moi de te dire ô combien j’aime tes traits éthérés presque évaporés. Etourdie, débauchée, impudique, indécente et j’épouse ta perfection. Oxymore de saveurs, tu me meurs de couleurs, tu te tue sous nuances et éveilles mes sens. Ton délicat qui crèvera sous les bourgeons, je l’embrasse dans la fumerolle de mes atomes. Ils s’ouvriront de douleur quand tu hurleras de douceur, aimée, impalpable. Chrysanthème des passions, je t’aime.

Referme-toi, que j’admire ton réveil ; neige qui émerveille, tant.