mercredi 24 mars 2010

Double tranchant

Émile assimile à six milles lyrics enjoués sous un blues apaisant des rimes en fusion à notes à foison qui se pèsent, se basent, se plaisent sur son blaze. D'une phase maladive en une phrase salvatrice Émile éructe doux blasphèmes, ne sachant point où trouver la vérité : pile ou face ? Qui file ou passe ? Défile, Émile, ce vice vivace, dépasse cette vaste vis de valse. Puis visse et brasse enfin, en vain. Vincent s'en vînt, vis sans envie, dévie, vissure vidée, survie, avis vis à vis Vincent visa sa vie, tira, rati, rata puis, vînt sans vie, Vincent vit cent-vingt veaux. Vincent va. S'il vacille, sillonne sur ses cils en rogne, ces cygnes qui voguent révo-queront bientôt ses signes, tant bien s'ils signe, cils de cygnes.

Gaston

3 commentaires:

  1. Soit pour le son
    mais le rythme?
    et la clarté?
    yoda

    RépondreSupprimer
  2. La clarté n'a d'interêt que pour les gens guindés et tatillons : les mots chantent et la musique fait le reste !

    RépondreSupprimer
  3. magnifique jeu sur les sonorités, BRAVO! c'est très agréable à lire.

    RépondreSupprimer