mardi 27 octobre 2009

« J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres. » Paul Eluard


*
J
e rêvais que cette passion dure, vive dans chacun de ses souffles et ne ternisse jamais. J'étais en un moment devenu accroc à cette impatience et ces tressaillements qui ponctuaient cette peur d'être éconduit et cette envie d'aller plus loin. Je redoutais sa réaction, ses retards et ses réponses. Je redoutais le moment où sa lassitude apparaîtrait et forcerait nos chemins à se dénouer. Je voulais désespérément croire que son coeur pouvait battre pour moi jusqu'à son dernier soupir, je croyais naïvement que notre amour pouvait tout vaincre, même l’avenir.

6 commentaires:

  1. Que dire de plus beau, de plus vrai que ces mots ci. C'est d'un ton parfait.
    Bravo :) Et merci pour ce texte :)

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  2. Comment dire, en le relisant je remarque de plus en plus au fil des lectures que c'est une peinture exquise, parfaite des mots d'innombrables réalités. C'est délicieux à le lire, c'est se laisser couler lettre après lettre vers une chute de sincérité universelle.

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  3. c'est très beau !
    Bravo et Mercii beaucoup =D

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  4. Tellement vrai! C'est bon à lire; on se reconnait dans tout ce que tu dépeins. T'a le sens du bizness 8D Bravo vraiment!

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  5. à comprendre le rapport entre la phrase, superbe, la photo, très scénique, et le texte je ne parviens pas très bien. Mais on lit, on compatit

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