Edouard
dimanche 25 octobre 2009
Vertiges.
Notre Amour expérimental s’enduit d’insoutenables ratures, quand, par d’ardentes étoiles colorées au pinceau de ta tendre voix, il nous approprie le mythe charnel du plaisir amoureux. L’essence sensuelle vacille sous ta courbe douteuse bien qu’infiniment magnifique. Quand à la mienne, frêle fibre non moins épanouie, elle s’efflore, s’effleure à une irréversible pupille à peine trempée de joie, à un iris légèrement infecté mais puissamment affecté. Jubilation incandescente en volupté qui peint le moment. Alors dans un ralenti fluctueux mais fructueux, fugitif mais fusionnel nos êtres deviennent notre âme ; une seule absence d’émotions gagnantes. Ton souffle nourrit ma jouissance, qui elle nous séduit par gourmandise. Et ta douceur rugueuse en son sein attire mes attraits puis ma sincérité olfactive. De cette union nourrissante tant florissante germe un pétale austral austèrement doux. Sens uniques. Tu m’enlaces. Je m’en lasse. Alors tu enivres du frisson suprême de nos corps ce bonheur ingénu d’une première fois languissante. Bien plus intense que les saveurs premières de l'arlequin, c'est un ineffable délice. Le passe-temps corporellement additif ou vital d’innombrables esprits sans lèvres nous définie l’ultime instant présent comme phase multidimensionnelle ici salvatrice car délicieuse. Passionnelle apothéose. Nous crachons la sève impétueuse dans d’indolents soupirs ambitieux. Et tu tends dignement ta tendresse souveraine dans notre insouciance affective. Et d’une paresse magique nous préservons la quête zébrée de cette joie impitoyable. C’est vers l’intime comète de notre bonheur que nous nous attardons. Extase exaltée qui déjà s’exulte.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
je vous pris d'excuser le retard, le texte a dû être peaufiné en urgence ...
RépondreSupprimerJe m'y perds dans ce tourbillon de belles paroles et de métaphores bien tournés. Tes jolis mots m'emportent, me perdent dans tes pensées, pour me faire retomber soudainement quand le texte s'achève. C'est beau, et c'est déroutant. Un jour ptetr, j'arriverais à suivre le cours de tes pensées sur papier, et à en saisir toutes les subtilités.
RépondreSupprimerMamie pissenlit a tout dit.
RépondreSupprimer:)
Tes mots sont comme une ritournelle, ils courent, il ralentissent, perdent leur sens puis le reprennent avec subtilité. Nous, on reste dans un rythme qui nous transporte, régulier dans ses mouvements, qui nous entraîne dans le flot de ta pensée..
Merci Edouard :)
Merci à vous :)
RépondreSupprimerC'est la même saveur que j'avais en tête lorsque les mots sont sortis.
A Garcia Marquez on pense, Cent ans de solitude, ou à Carlos Fuentes. Les sudaméricains un baroque comparable ont laissé foisonner. une ecriture un peu efflorescente, précieuse, luxuriante. C'est comme une signature. Savez-vous qu'aucun besoin de signer vous n'avez? Vos textes du dedans signés sont.
RépondreSupprimerc'est magnifique, mamie pissenlit et blanche-neige ont tous dit .
RépondreSupprimerbravo et mercii :)
C'est intense, c'est le moins qu'on puisse dire en tout cas, la fille doit être vraiment très attirante ;)
RépondreSupprimer