Colères, rancoeurs, joies confuses. Quels mots mettre sur ce brouhaha? Que dire? Que faire? Que penser? Je suis jeune et je n'y voit rien; rien n'est clair dans ma tête. Tout s'enmêle, s'entrechoque, se contredi dans un vacarme incessant. Mon corps change, peu importe. Dans ma tête tout est confus. Je suis heureuse et malheureuse. J'ai confiance en moi tout autant que je complexe. Je suis généreuse et égoïste, timide et extravertie, calme et colérique, sincère et hypocrite. Est ce cela la fameuse adolescence? Ce passage difficile dont tout le monde -sauf les concernés- parlent ? Ce Tohu-bohu, ce désordre de personnalité incessant?
La jeunesse est fascinante parcequ'elle a des rêves plein la tête. Comme les enfants. Et parcequ'elle agit pour qu'il deviennent réalité. Comme les adultes. La jeunesse pense pouvoir réaliser ses rêves. Elle n'est jamais contente. Elle veut changer le monde qui l'attend alors qu'elle n'en a pas fini de le découvrir. Elle est insolente, prétentieuse, énergique, violente parfois. Mais cela, c'est parcequ'elle a peur. Du monde qui l'attend, le monde des adultes. Car bien que rêveurs, nous savons pertinament que cet univers va nous absorber, nous imprégner jusqu'à la moindre parcelle de notre cerveau comme il l'a fait avec tant d'autres avant nous. Alors désésperement, on tente de le changer, on traque ses moindres petits défauts, on veut faire le monde à notre manière. Tout de même, cela fait un moment que le monde est tel qu'il est, il faut bien l'admettre.
Mais que serait ce monde sans cette jeunesse qui le renie incessament ?
photo: Sigit Pamungkas.
vendredi 27 novembre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Rien ?
RépondreSupprimerBravo pour ce post :)
jolie texte qui nous concerne tous !!
RépondreSupprimeret qui fait comme beaucoup de nos écrit réfléchir sur ce qui nous entoure !
bravo mamie
Trés beau texte :)
RépondreSupprimerMerci
Superbe, il est ton texte. Vécu du dedans, si vrai, si parlant. A toi de voir si vrai tu veux qu'il soit. Changer le monde est-ce l'idée d'une passe, comme on en traverse, bonne ou mauvaises, la vie durant, ou est-ce une résolution plus durable? A quel age a-t-on raison, et ne peut-on choisir de le conserver, en lui restant fidèle?
RépondreSupprimerAutrement dit rien à changer ne t'obligera